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Les expulsions locatives sont interdites jusqu’à fin mai en raison du coronavirus
information fournie par Le Figaro 13/03/2020 à 08:55

En raison du coronavirus, la trêve hivernale a été prolongée de deux mois (Crédits photo : Adobe Stock -  )

En raison du coronavirus, la trêve hivernale a été prolongée de deux mois (Crédits photo : Adobe Stock - )

Ce sont 4000 à 5000 familles qui sont concernées par la prolongation de la trêve hivernale annoncée jeudi soir par Emmanuel Macron.

Elle devait prendre fin le 1er avril prochain. En raison du coronavirus, la trêve hivernale a été prolongée de deux mois, a annoncé le président de la République Emmanuel Macron jeudi soir. « Je vais écrire dans la journée à tous les préfets pour rendre exécutoire cette décision d'Emmanuel Macron », a annoncé ce vendredi Julien Denormandie, ministre chargé du logement, sur RTL. Ce sont potentiellement 4000 à 5000 familles « qui se trouvent protégées et ne vont pas finir à la rue », a-t-il précisé.

Concrètement, les expulsions locatives, qui ont atteint un record en 2018, seront donc interdites jusqu'à la fin du mois de mai. Sauf si la justice l'autorise. Et dans ce cas, « il n'y aura aucune utilisation de la force publique » et « l'État engage sa responsabilité et doit indemniser le propriétaire », a assuré le ministre du Logement en pointant aussi qu'« à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle ».

En outre, le gouvernement va maintenir « jusqu'à fin mai » les 14.000 places d'hébergement d'urgence qui devaient fermer fin mars, parce qu'il est « inconcevable dans une période de crise sanitaire que des hommes, des femmes voire des enfants se retrouvent à la rue , a déclaré Julien Denormandie. Ça l'est déjà en temps normal mais en temps de crise sanitaire c'est totalement inacceptable ». Enfin, au-delà du 31 mai, jusqu'à 7000 de ces places ouvertes initialement pour l'hiver seront transformées en places pérennes ouvertes tout au long de l'année.

Des mesures saluées par les associations de lutte contre l'exclusion qui, il y a deux jours, les avaient appelées de leur vœu et seront reçues ce vendredi par le ministre chargé du Logement. « Ce n'est pas encore un miracle pour les plus fragiles, mais c'est une bonne décision. La Fondation Abbé-Pierre ne peut que s'en satisfaire », a réagi la Fondation Abbé-Pierre sur son compte Twitter. « L'annonce du président de la République est une satisfaction pour les associations de lutte contre l'exclusion, qui avaient lancé l'alerte », a déclaré de son côté Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 800 associations.

Quinze cas de SDF contaminés par le coronavirus ont été recensés dans deux centres d'accueil en Ile-de-France, selon la préfecture de région jeudi. Parmi ces cas, un foyer de 14 personnes infectées a été détecté à Paris, dans un centre d'hébergement pour sans-abri présentant des problèmes de santé (lits halte soins santé, LHSS), géré par le Samusocial.

2 commentaires

  • 13 mars 15:59

    Je ne vois pas le rapport entre le covid19 et le locataire indélicat....


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