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Les boutiques physiques des géants du web
information fournie par Boursorama avec LabSense 05/12/2019 à 08:30

Focus sur Amazon Go, les supérettes automatiques de la firme de Jeff Bezos. Les géants du commerce en ligne investissent désormais les grandes villes avec de véritables lieux de vente dédiés à leurs produits. En première ligne : le leader du e-commerce Amazon est à la tête d’une quinzaine de supérettes disséminées aux États-Unis. Décryptage.

iStock-grapestock

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Simplifier l’expérience utilisateur

À San Francisco ou à Seattle, il est désormais possible d’entrer dans une supérette, de sélectionner des produits et de repartir sans payer. Du moins, sans mettre la main au portefeuille ni d’effectuer de transaction physique. Dans les points de vente Amazon Go, il suffit en effet de télécharger l’application, de scanner le code QR identifiant le client dès l’entrée et de remplir son panier. Les capteurs et caméras installés partout dans la boutique repèrent les articles sélectionnés par le client qui seront directement débités sur la carte de crédit associée au compte. Les achats sont ensuite confirmés par un reçu envoyé par mail. Faire ses courses chez Amazon Go est aussi simple que cela. Il existe environ une douzaine de boutiques analogues actives aux États-Unis, implantées par Amazon pour diversifier son offre de services et simplifier l’expérience utilisateur.

Des boutiques spécialisées

Amazon Go n’est pas la seule incursion d’Amazon dans les villes : la firme de Jeff Bezos possède également des librairies Amazon Books, ainsi qu’une boutique 4 — Star à New York où sont vendus les objets les mieux notés du site. Depuis 2017, Amazon est également propriétaire de l’enseigne Whole Foods, une chaîne de magasins bio qui compte un peu plus de 400 points de vente aux États-Unis.

Un marché lucratif ?

Plus qu’un point de cueillette, la boutique physique offre une véritable vitrine aux produits qui garnissent les milliers d’entrepôts Amazon à travers le monde. Ces vitrines urbaines, implantées en plein cœur des espaces à forte densité commerciale, permettent à la marque de rayonner par-delà la sphère numérique. Une stratégie qui permettrait, à long terme, de séduire de nouveaux clients potentiellement réfractaires à l’achat en ligne. Le hic, c’est que l’expérience a un coût. La première boutique Amazon Go, ouverte en 2016, aurait en effet nécessité un investissement colossal, dont plus d’un million de dollars seulement pour le hardware. Un récent rapport obtenu par le site « The Information » détaille les plans ambitieux d’Amazon dans le domaine et laisse percevoir un net recul de la firme. Amazon prévoyait en effet l’ouverture de 56 points de vente avant la fin de l’année 2019. Aujourd’hui, seules 15 des supérettes sont accessibles au public. À plus long terme, Amazon tablait sur 156 ouvertures d’ici à la fin 2020, Jeff Bezos annonçait quant à lui l’ouverture de 3 000 points de vente avant 2021.  En attendant l’ouverture de nouvelles boutiques physiques, la popularité du leader du e-commerce ne faiblit pas. Près de 21,2 millions de Français ont effectué au moins un achat sur le Marketplace du géant américain l’an passé.

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