Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le télétravail pourrait bien doper les prix des micro-surfaces parisiennes
information fournie par Le Figaro 17/06/2021 à 06:00

(Crédits photo : Flickr - École polytechnique - J.Barande )

(Crédits photo : Flickr - École polytechnique - J.Barande )

Impossibles à louer, les logements de moins de 9 m² perdaient de leur intérêt. Mais les télétravailleurs regardent de près ces micro-surfaces.

Depuis quelques mois déjà, le vent a tourné sur le marché immobilier de la capitale. Finies les folles envolées de prix, les grandes surfaces notamment commencent à se vendre plus difficilement tandis que les petits logements destinés aux étudiants ou aux personnes seules ont toujours la cote. Et qu'en est-il des très petites surfaces? Au Figaro immobilier, nous nous sommes déjà fait l'écho du marché des «placards à balais», une spécificité bien parisienne avec des «logements» de moins de 4 m² affichés à plus de 20.000 euros le mètre carré.

En étant un peu moins extrême, on se rend compte qu'il existe un marché assez abondant pour des micro-surfaces de 6 à 9 m². En restant sous la barre des 9 m², il s'agit d'un bien impossible à proposer à la location depuis le décret du 30 janvier 2002 sur les normes de décence. Une mesure qui rend ce type de bien nettement intéressant à la vente. Pourtant, la donne pourrait changer, si le télétravail s'installe durablement et massivement dans les mœurs. Puisque bon nombre de salariés et d'indépendants choisissent de s'installer loin des grands centres urbains et notamment de la capitale, il leur faut tout de même revenir sur place 2 à 3 jours. Et pour ce logement, l'objectif est de le payer le moins cher possible.

Jusqu'à près de 200.000 euros

Certains envisagent d'ores et déjà des pied-à-terre mutualisés ou des logements fonctionnant comme des flex-office où chaque occupant dispose de son casier... Et sinon, il y a encore plus simple: s'acheter une micro-surface où l'on dormirait 2 à 3 nuits par semaine car si l'on ne peut la louer, rien n'empêche de l'occuper soi-même. En recherchant ce type de bien sur le portail immobilier du Figaro , on se rend compte qu'il y a pas moins d'une centaine d'offres. Il faut croire que ce nouveau type de demande soutient les prix puisqu'ils s'établissent en moyenne autour de 100.000 euros avec un point bas à 50.000 euros et des maximums pouvant flirter avec les 200.000 euros. Ce qui laisse toujours un prix moyen autour de 15.000 euros soit quasiment 50% de plus que le tarif moyen du mètre carré parisien.

Une recherche de micro pied-à-terre qui laisse le patron de Century 21, Laurent Vimont, dubitatif: «Nous n'enregistrons pas d'augmentation de recherches de pied-à-terre de ce type dans nos agences, explique-t-il. Avec le télétravail nous observons plutôt des sauts de puces: des personnes installées à Paris qui partent en petite couronne et des passages de la petite à la grande couronne pour chercher une pièce en plus.»

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer