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information fournie par Boursorama avec LabSense•16/05/2016 à 17:25
En janvier 2015, la Banque Centrale Européenne (BCE) a lancé une campagne de rachat d’actifs auprès des Etats de la zone euro et des entreprises. Cette initiative s’inscrit dans une politique monétaire « non conventionnelle » qu’on appelle en économie le « quantitative easing » ou assouplissement quantitatif.
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles
En janvier 2015, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE), doit se rendre à l’évidence : la baisse des taux directeurs ne suffit pas à relancer l’inflation. Le taux d’inflation est en baisse constante depuis deux ans. Afin de remplir son mandat de stabilisation des prix, la BCE décide alors de démarrer un vaste programme de rachats d’actifs en étendant ses acquisitions aux obligations émises par les administrations centrales, les agences et les institutions européennes de la zone euro. Le programme prévoit un rachat d’actifs d’une valeur de 60 milliards d’euros par mois jusqu’en septembre 2016, si le taux d’inflation est revenu à un niveau proche de 2%.
Fonctionnement
La BCE rachète, avec la monnaie de la banque centrale, des titres de dette publique et privée sur le marché secondaire. Il lui est en effet interdit d’acheter en direct des obligations d’État. Il ne s’agit pas de renflouer les caisses des États européens aux budgets déficitaires, mais de redonner de l’argent frais aux acteurs privés. Les banques et institutions ayant retrouvé un peu de liquidité grâce à la revente de ces actifs devraient être plus favorables aux prêts et à l’investissement. 80% des rachats sont réalisés par l’intermédiaire des banques centrales de chaque pays européen. Le risque de perte est donc limité puisqu’il ne concerne que les 20% de rachats effectués directement par la BCE.
Résultats et évolution
Malgré la politique d’assouplissement de la BCE, le taux d’inflation est à nouveau tombé à -0,2% en février 2016. Le 10 mars 2016, la BCE annonce l’augmentation de son programme de rachats d’actifs de 60 à 80 milliards mensuels. À partir de juin 2016, elle achètera également des dettes d’entreprises, à l’exception des banques. Ces entreprises devront obtenir une note minimale de BBB- et les obligations rachetées ne pourront pas représenter plus de 70% de la dette d’une entreprise. Les obligations devront également être remboursables dans les 30 ans maximum.
Trucs et astuces
En mars 2016, les taux des prêts immobiliers sont au plus bas depuis 1945. C’est le moment d’acheter un bien ou de renégocier son crédit !
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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