Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Le décret 3 R : réduction, réemploi et recyclage des emballages plastiques
information fournie par Boursorama avec LabSense 04/06/2021 à 08:30

Le décret « 3R », fixant les objectifs à atteindre d’ici 2025 relatifs à la réduction, au réemploi et au recyclage des emballages plastiques à usage unique, est paru au Journal Officiel du 30 avril 2021. Grâce à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire votée en février 2020, la France a pour objectif de sortir de l’emploi de ce type d’emballages d’ici 2040. Mais en quoi ce décret est-il une avancée pour l’environnement et l’économie ?

Le décret 3 R : réduction, réemploi et recyclage des emballages plastiques / iStock.com - _ultraforma_

Le décret 3 R : réduction, réemploi et recyclage des emballages plastiques / iStock.com - _ultraforma_

Des objectifs ambitieux

Le but de la loi est de favoriser des solutions de réemploi ou de substitution de ces emballages. Aussi, ce décret comporte 3 grandes lignes : Réduire de 20% les emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025. On pense que la moitié de cet objectif devrait être atteinte à travers le réemploi, la réutilisation et la substitution du plastique par d’autres matériaux. La recherche et l’innovation s’emploient à trouver des solutions pertinentes autour de la fibre de cellulose, ce qui semble pertinent sur le plan environnemental. Le décret précise que ces alternatives au plastique à usage unique doivent être impérativement recyclables. Réussir à recycler 100% des emballages plastiques à usage unique d’ici le 1er janvier 2025. Aussi, les industriels, qui utilisent des emballages en plastique pour leurs produits, doivent s’assurer que ces emballages disposent d'une filière de recyclage opérationnelle et ne comportent pas de substances ou d'éléments indissociables susceptibles de limiter l'utilisation du matériau recyclé. Un objectif de tendre vers une réduction des emballages en plastique à usage unique « inutiles » d’ici fin 2025 (ex : les blisters autour des ampoules et des piles). On considère que ceux-ci n’ont pas de fonction technique essentielle. La fonction technique essentielle s’entend uniquement comme une fonction de protection, sanitaire et d'intégrité des produits, de transport et de support d'information règlementaire.

Une mise en place progressive

Si nous restons tous convaincus de la nuisance causée par le plastique sur notre environnement, des habitudes persistent néanmoins, et l’usage des emballages en plastique fait partie de notre quotidien. Une évolution vers un changement d’habitude ne pourra se faire qu’avec l’appui du gouvernement et des textes précis. Aussi, l’État réaffirme son objectif de tendre vers le recyclage de 100% des plastiques d’ici 2025. À cette date, tous les emballages mis sur le marché devraient pouvoir être recyclés. De plus, l’incorporation de matières recyclées dans les emballages devrait être favorisée comme le remplacement du plastique à usage unique par d’autres matériaux. Le but est de sortir d’une société du tout jetable et d’avancer, de manière résolue, pour appliquer une loi contre la pollution des déchets. Il s’agit d’une belle avancée car la France est le premier pays européen à avoir une loi pour sortir des emballages plastiques d’ici 2040. Espérons que celle-ci soit convaincante car elle n’est, pour l’instant, qu’incitative. Aucune mesure contraignante n’existe, même si cette mesure de la loi anti-gaspillage répond à une attente sociétale actuelle.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi