Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Le crowdfunding immobilier se porte bien
information fournie par Boursorama avec LabSense 30/08/2021 à 08:30

Selon les derniers chiffres, le crowdfunding immobilier se porte bien : en effet, le dernier baromètre semestriel de Fundimmo et HelloCrowdfunding met en avant une collecte de 408 millions d’euros, servant à financer 468 projets ! Zoom sur ce secteur qui repart de plus belle.

Le crowdfunding immobilier se porte bien - iStock-MicroStockHub

Le crowdfunding immobilier se porte bien - iStock-MicroStockHub

Le principe du crowdfunding immobilier

Le crowdfunding immobilier repose sur une plateforme, sollicitée par un promoteur immobilier en général, qui va le mettre en relation avec des citoyens investisseurs. De cette façon, le promoteur vient collecter des fonds qui lui permettent de rassembler des fonds propres, condition sine qua non à l’obtention d’un financement bancaire. Une fois les fonds collectés, le promoteur doit rembourser le capital et les intérêts, dans la plupart des cas au terme de l’emprunt, soit en moyenne au bout de 20,5 mois pour le premier semestre 2021.

Des rendements intéressants…

Depuis plusieurs années, les rendements dépassent les 9 % en moyenne : cela s’explique par la notoriété du crowdfunding immobilier autant auprès des investisseurs que des promoteurs immobiliers. Le taux de défaut – correspondant aux projets ayant mené à une perte en capital et/ou des intérêts – étant de 0,10 %, tout risque semble évité, avec un fort rendement et des professionnels immobiliers prêts à payer le prix fort. Mais les retards par exemple, sont tout sauf rares : ils représentent 7,1 % pour les délais supplémentaires inférieurs à 6 mois et 6,2 % pour ceux supérieurs à 6 mois. En 2022, ce taux de retard pourrait atteindre 10 % et le taux de défaut, 3 %. Cette flambée des défauts s’explique par les potentielles défaillances des promoteurs immobiliers causées par la crise.

… Mais des risques à éviter !

Alors pour minimiser le risque, et faire rempart à la défaillance des opérateurs, rien de mieux que de préférer la diversification du risque ! Misez sur des sites et projets différents, à plusieurs reprises. Selon le président du Directoire de Fundimmo, Jérémie Benmoussa, il faut « investir sur deux à quatre plateformes et dans trois à quatre projets sur chacune d’elles ».

Un rythme de croissance qui s’améliore

Le financement participatif immobilier retrouve progressivement son rythme de croissance d’avant la crise sanitaire. Par rapport au premier semestre 2020, le nombre de projets a augmenté de 104 % et le montant collecté de 122 %. Selon Jérémie Benmoussa, « les plateformes ont démontré leur capacité à lever d’importantes sommes dans des délais très courts, en phase avec les attentes d’acteurs immobiliers de taille plus conséquente et portant des projets de plus grande ampleur ».

Typologie des projets financés

En majorité, les projets financés sont de type résidentiel à 76%, puis ce sont des bureaux et des commerces. Il s’agit de biens achetés qui sont ensuite revendus après avoir été valorisés. En tête des régions avec la plus forte collecte, on retrouve l’Île-de-France avec 179 millions d’euros collectés. En seconde position se situent les régions du Sud de la France avec près de 78 millions d’euros collectés, notamment pour l’achat de villas de luxe. Enfin, l’Auvergne-Rhône-Alpes arrive en troisième position avec 65 millions d’euros collectés.

2 commentaires

  • 30 août 10:21

    Attention, le taux de défaut actuel du crowdfunding tien compte d'une diversification maximale (lissé sur l'ensemble des plateformes et l'ensemble des projets, ce qui ne sera jamais notre cas) et surtout, il ne tient pas compte des retards (certaines grosses plateformes ont des retards qui se chiffrent en années sur certains projets, pas (encore) comptabilisé en défaut, donc). Pour un particulier, un défaut peut manger toute la rémunération, voire plus.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi