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Le couturier Valentino réclame en justice la fin de son bail sur la 5e Avenue
information fournie par Le Figaro 24/06/2020 à 06:00

Selon l’enseigne de luxe, entre Covid-19 et manifestations, rester installer sur une avenue de grand luxe ne peut plus être viable aujourd’hui.

Le célèbre couturier italien Valentino opte pour la méthode américaine pour mettre fin à son coûteux bail pour une boutique située sur la 5e Avenue, à New York. Dans une action lancée dimanche auprès de la Cour suprême de Manhattan, la marque estime que même si la Grosse pomme surmonte la pandémie «la situation économique et sociale a été radicalement modifiée de manière à altérer durablement voire irrémédiablement la capacité de Valentino à mener des activités de vente au détail haut de gamme» .

Valentino réclame ainsi de mettre fin d’ici la fin de l’année au coûteux qui le lie au propriétaire du 693 Fifth jusqu’en juillet 2029, selon les documents judiciaires. La marque italienne loue depuis mi-2013 quatre niveaux sur le site, à une époque où les tarifs annuels du secteur pour une boutique en rez-de-chaussée s’élevaient en moyenne à 2513 dollars par pied carré, soit 23.860 €/m², selon les statistiques de l’enseigne immobilière Cushman & Wakefield.

Frictions entre bailleurs et commerçants

À New York comme ailleurs, les restrictions de mouvement liées à la pandémie ont coûté très cher. «Même si ces restrictions sont assouplies (à un moment donné), la distanciation sociale continue, ainsi que d’autres limitations, rendant impossible pour Valentino d’exploiter sa boutique comme initialement envisagé dans le cadre du bail» , peut-on lire par ailleurs dans les documents judiciaires. De son côté, la partie adverse précise dans cette procédure «qu’elle n’acceptera pas un tel retrait et , malgré la pandémie du Covid-19, conteste que Valentino puisse se dégager de ses obligations liées au bail, ne laissant à Valentino d’autre choix que d’entamer cette action» .

En France aussi, les frictions entre bailleurs et commerçants sont particulièrement fortes actuellement mais portent principalement sur des demandes de report ou d’annulation de loyers pendant les périodes d’inactivité contraintes. Il n’est pas exclu que certains tenteront également de s’extraire définitivement de leurs obligations de locataire.

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