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La porte anti-squat: une solution contre les intrusions qui séduit particuliers et bailleurs sociaux
information fournie par Le Figaro 30/01/2025 à 06:00

tentative cambriolage (Crédits: Adobe Stock)

tentative cambriolage (Crédits: Adobe Stock)

Que ce soit à l'achat ou en location, ces portes renforcées peuvent se montrer dissuasives face à des occupants illégaux lorsqu'un logement est vacant.

En matière de prévention, il n'y a jamais d'outil infaillible mais certaines initiatives se montrent plus efficaces que d'autres. Concernant un fléau redouté, celui des squats de logements, il semble que la porte anti-squat soit l'équipement qui a actuellement le vent en poupe. Normal, c'est généralement au niveau de la porte que les ennuis commencent, du moins quand il s'agit d'appartements, les fenêtres restant prisées par les occupants indélicats quand il s'agit de maisons ou de logements en rez-de-chaussée. D'ailleurs, il semble que des cambrioleurs se soient spécialisés dans les logements équipés de portes-fenêtres ou de fenêtre en PVC pour les faire fondre au chalumeau comme le rappelle la presse alsacienne après l'arrestation d'un gang spécialisé .

Avec la porte anti-squat, pas de problème de ce type. Il s'agit en général d'un équipement métallique ou blindé, particulièrement renforcé pour éviter les intrusions et l'occupation illégale de biens immobiliers vacants. Avec une épaisseur qui peut aller jusqu'à 40 mm, des serrures comptant jusqu'à 5 points de verrouillage et des dispositifs anti-perçage et anti-crochetage, le produit dissuade les velléités d'effraction de bon nombre de squatteurs. Et il semble que la loi anti-squat de Guillaume Kasbarian renforçant les droits des propriétaires face à ce type de délinquance ait donné un sérieux coup de pouce à ce produit.

En région parisienne, une usine positionnée sur ce créneau a ainsi multiplié en un an sa production par 7 pour répondre à la demande, comme le rapportait en mai dernier l'Usine nouvelle . Même succès du côté de Cahors où le quotidien La Dépêche qui évoque un installateur qui «croule sous les demandes» . Il n'en reste pas moins que cet équipement est coûteux avec des premiers prix qui débutent à 800 euros et une facture qui peut s'envoler jusqu'à 5000 euros. Pour l'instant, le gros de la clientèle reste constitué de bailleurs sociaux qui effectuent des travaux dans plusieurs logements vacants ou qui mettent en place des politiques fermes de lutte contre les squats. Quant aux particuliers, ils optent souvent pour la location de ce genre de porte. Certes, à 200 ou 300 euros par mois, ce n'est pas exactement bon marché mais c'est sans doute le prix de la tranquillité.

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