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La mobilité bancaire progresse
information fournie par Boursorama avec LabSense 12/08/2020 à 08:30

Nombreux sont ceux à souhaiter transférer leur compte d’une banque à une autre. Et le passage à l’acte semble progresser, aidé par une période de confinement qui a dopé les usages numériques.

iStock-unomat

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En 2019, 5,50 % des Français auraient quitté la banque qui hébergeait leurs comptes courants. Ce chiffre émane de la dernière étude annuelle de Bain & Company sur la mobilité bancaire. Le cabinet de conseil note une augmentation de 14,58 % par rapport à 2018 et une tendance d’autant plus forte chez les moins de 25 ans et les plus aisés. De son côté, et pour la même année, l’UFC Que Choisir évoque un taux de 2,5 %. Dans un sondage réalisé en 2017, l’association relevait 65 % de répondants motivés à changer de banques par leurs frais bancaires. Les interrogés étaient un sur quatre à vouloir changer de banque. La mobilité bancaire profiterait surtout aux banques en ligne. Une tendance observée depuis cinq ans par Bain & Company qui se maintenait en 2019, avec 90 % des sondés utilisant ces outils soit par curiosité soit ponctuellement. Ils n’étaient toutefois que 4 % à se dire prêt à y mettre leurs épargnes. Mais la crise sanitaire pourrait participer à changer la donne. Dans son étude, Bain & Company évoque 50 % de répondants prêts à transformer l’essai des transactions à distances pendant le confinement en passant au tout numérique.

Un service destiné aux particuliers

La mobilité bancaire est une saga qui commence en 2004, sous la forme d’engagements pris par la Commission consultative du secteur financier. En 2009, c’est une norme professionnelle qui est mise en place par la Fédération Bancaire Française. Mais, en 2011, un rapport de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution la juge insuffisante. N’étant pas contraignante, cette norme n’est pas assez appliquée.   En 2014, la loi Hamon vient ajouter sa pierre à l’édifice. Maintenant, les banques doivent proposer à leurs clients particuliers ce service et sont contraintes à des obligations. C’est la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui enfonce le clou avec le mandat de mobilité, entré en vigueur le 6 février 2017, et impose un délai de 22 jours ouvrés. Cette loi implique que la banque d’arrivée prévienne pour son nouveau client les responsables des prélèvements et de virements sur son compte. Elle se met en lien avec la banque de départ, de sorte à obtenir la liste des mandats de prélèvement et de virements récurrents sur les treize derniers mois. La banque de départ doit également fournir une liste des chèques non débités sur cette période. Dans un délai de cinq jours ouvrés, la banque d’arrivée doit donner le nouveau numéro de compte aux émetteurs de virements et de prélèvements qui auront à leur tour dix jours pour mettre à jour leurs informations. Sachez également que la banque d’arrivée peut programmer la fermeture du compte d’origine, à partir de trente jours après la signature du mandat.

Des différences d’appréciations

Si la Fédération Bancaire Française se montre satisfaite du dispositif depuis son entrée en vigueur, ce n’est pas le cas de l’UFC Que Choisir. Le syndicat note 2,5 % de changements de comptes réels en 2019 pour 17 % d’intention et parle de défaillances. Du côté de la fédération, on compte 1,2 millions de personnes ayant profité du dispositif depuis ses débuts. Elle se dit par ailleurs satisfaite des sept français sur dix au fait du dispositif, du taux de satisfaction (82 %) et de recommandations (92 %).

1 commentaire

  • 12 août 09:09

    les banques raditionnelles sont bientot mortes


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