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La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire
information fournie par Boursorama avec LabSense 29/03/2020 à 08:30

Recycler, réemployer, mieux gérer... Tels sont les objectifs de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, votée à l’unanimité en lecture définitive à l’Assemblée nationale et au Sénat.

iStock-cjp

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Répondre aux attentes des concitoyens

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire est issue de l’acte II du quinquennat d’Emmanuel Macron. Elle est « le fruit d’une concertation » entre diverses entreprises, ONG et collectivités. Son objectif est de répondre aux attentes des concitoyens en matière d’écologie via « des mesures de la vie quotidienne ». La loi anti-gaspillage vise à préserver la santé et le pouvoir d’achat des Français ou encore les ressources. La loi prévoit ainsi diverses obligations, interdictions et nouveaux outils. Elle a pour but de « changer en profondeur les modes de production et de consommation des citoyens. [Les mesures prises] forment un tout cohérent qui illustre le nouveau modèle écologique que le Gouvernement souhaite construire ».

Un quadruple impact

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire a un quadruple impact. Le premier est sur l’environnement, le deuxième est sur l’emploi, le troisième est sur les collectivités et le quatrième, enfin, est sur l’économie. En matière d’environnement, elle propose de réduire la production de déchets, d’utiliser des matières recyclées, de lutter contre la pollution plastique et d’allonger la durée de vie des objets. « Les objectifs de recyclage de la loi permettront de réduire autant notre impact carbone que la fermeture programmée des quatre centrales à charbon en France. » En matière d’emploi, la loi devrait permettre d’en créer 300 000 tant dans le domaine du recyclage des ressources que dans celui de la réparation ou encore au sein de nouveaux services en lien avec l’économie de la fonctionnalité. Concernant les collectivités, ces dernières vont réaliser 500 millions d’euros d’économies par an. Enfin, comme le précise le gouvernement, « les mesures de la loi se traduiront également par une diminution de la dépendance de la France aux importations de matières premières, y compris les matières premières stratégiques qui sont indispensables au stockage de l’énergie comme à la mobilité du futur ».

Des mesures concrètes

Atteindre le zéro plastique jetable d’ici à 2040 (une mesure critiquée par beaucoup de personnes qui auraient souhaité un délai plus court), remplacer la vaisselle jetable par des assiettes et autres couverts réutilisables dans le secteur de la restauration rapide, favoriser le vrac, mettre en place un filtre à microfibres plastiques sur les lave-linge neufs, installer dans les supermarchés des bacs de récupération pour les emballages et suremballages, imposer le partage avec le public d’informations sur les produits contenant des perturbateurs endocriniens, interdire la destruction des invendus non-alimentaires... Voici certaines mesures concrètes proposées par la loi anti-gaspillage. En outre, dès le 1er janvier 2021, les publicités dites « agressives » seront non-autorisées en dehors des périodes de soldes, décharger les cartons et autres palettes et déchets verts sera petit à petit interdit tandis que la distribution de bouteilles en plastique au sein des entreprises ne sera plus acceptée.

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