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La fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes
information fournie par Boursorama avec LabSense 02/11/2021 à 08:30

La lutte contre le plastique connaîtra une avancée au 1er janvier 2022, avec l'interdiction des emballages plastiques pour une trentaine de fruits et légumes. Le décret d'application de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a en effet été signé le 11 octobre dernier. Ce projet ambitieux, amorcé dès 2020, s'étalera jusqu'en 2026.

La fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes / iStock-happyfoto

La fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes / iStock-happyfoto

Le zéro emballage plastique : un échelonnement des mesures jusqu'à 2026

La mesure devrait supprimer plus d'un milliard d'emballages en plastique par an, dans lesquels sont actuellement conditionnés 37 % des fruits et légumes. Elle concernera, dès début 2022, une trentaine de produits non transformés, importés ou non, vendus par l'ensemble des commerces de détail (grandes surfaces, commerces spécialisés ou non, marchés). Les produits les plus fragiles, qui présentent un risque de détérioration à la vente en vrac (fruits rouges, pêches, abricots...) feront l'objet d'une interdiction progressive, avec un délai s'échelonnant de 2023 à 2026. Les entreprises de conditionnement auront ainsi le temps de déployer des solutions logistiques alternatives, avec le soutien possible de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Par contre, les fruits et légumes faisant l'objet d'une préparation (épluchés ou coupés), de même que ceux conditionnés en sacs d'au moins 1,5 kg, ne seront pas concernés par cette obligation.

D'autres mesures phares pour réduire le plastique

Ces mesures progressives, instaurées par la loi anti-gaspi afin de diminuer l'utilisation du plastique au quotidien, ont commencé dès 2020 par l'interdiction des gobelets, assiettes et coton-tiges, puis, en 2021, des pailles, couverts, touillettes, sacs en plastique à usage unique et emballages en polystyrène. Au 1er janvier 2022, d'autres produits en plastique seront également interdits : sachets de thé, étiquettes sur les fruits et légumes, jouets offerts dans les menus des fast-foods, emballages de journaux et de publicités, fontaines à eau dans les établissements recevant du public. C'est également à cette date que le consommateur devra être informé de la présence de perturbateurs endocriniens dans certains produits, ainsi que sur les quantités de gaz à effet de serre émises par Internet et nos mobiles. À partir  du 1er janvier 2023, la vaisselle jetable devra être remplacée, pour les repas pris sur place dans les fast-foods, par de la vaisselle réutilisable, et il faudra renoncer définitivement à la délivrance systématique de tickets de caisse et de reçus de carte bleue.

Quel était l'intérêt du plastique pour les emballages ?

Pendant de longues années, les industriels de la consommation n'ont pas manqué d'arguments pour justifier l'utilisation massive des emballages plastiques. Ceux-ci permettent d'allonger la durée de conservation, facilitent la logistique (notamment pour les produits nécessitant de longs transports), constituent un support intéressant en termes de marketing (attrait du packaging), réduisent les erreurs de pesage. Quant au bio emballé, la fonction du plastique est d'éviter les contaminations par les résidus de pesticides des autres produits. Quel que soit le défi lancé aux professionnels du secteur, tous les fruits et légumes devront être vendus sans emballage plastique au plus tard le 30 juin 2026. Les éventuels récalcitrants risqueront une amende pouvant atteindre 15 000 €. Une tolérance pendant six mois permettra cependant d'écouler les stocks d'emballages.

6 commentaires

  • 02 novembre 09:43

    c;voyant, les bouteilles verres c'est aussi du recyclé qui vient des poubelles et certainement plus que les plastiques.Faut pas y penser !


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