Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

L’immobilier parisien tombe sous la barre des 10.000 €/m²
information fournie par Le Figaro 02/09/2023 à 07:00

INFOGRAPHIES - Rares sont les quartiers de Paris où les prix immobiliers continuent de grimper. Idem dans les autres grandes villes de France.

C’est du jamais vu depuis quatre ans! Les prix immobiliers à Paris sont passés sous les 10.000 euros le m². Se loger dans la capitale coûte désormais 9944 euros le m², selon les chiffres publiés par Meilleurs Agents, spécialiste de l’estimation immobilière au 1er septembre (voir ci-dessous) . La dernière fois que les prix parisiens n’avaient affiché que quatre chiffres, c’était en juin 2019 (9971 euros le m²). Selon plusieurs réseaux, comme Orpi et Century 21, c’était déjà le cas depuis plusieurs mois. Mais c’est la première fois, tous réseaux confondus, que la barre des 10.000 euros est franchie à la baisse. De leur côté, les notaires prévoient encore des prix parisiens à 5 chiffres pour cette rentrée , même s’ils confirment cette tendance à la baisse.

Ce seuil est à ce point symbolique qu’ il peut donner lieu à des bras de fer entre les agents immobiliers et les notaires . Signe de la tension qui règne sur un marché en train de se retourner. Les premiers raillent souvent les seconds à qui ils reprochent d’être en retard sur la réalité du marché. Et les seconds rappellent fréquemment que les premiers « ne représentent, à leur niveau, qu’une petite minorité des transactions parisiennes ». Dans le détail, la quasi-totalité des arrondissements affichent des prix en baisse sur un an, selon Meilleurs Agents. Seuls les 4e (+1,1%) et 8e (+1%) résistent (voir ci-dessous) .

Côté quartiers, la tendance est plutôt étonnante. Bien qu’il soit le plus cher (près de 17.000 euros le m²), c’est à Odéon (6e), ainsi qu’à Invalides (7e) et Porte Dauphine (16e) que les prix ont le plus grimpé en un an: +3,3%. À l’inverse, bien qu’ils soient les plus abordables, Goutte d’Or et Chapelle (18e) ainsi que Pont de Flandre (19e) affichent les plus forts reculs: -10% sur un an! «Le contexte économique a désolvabilisé les ménages les plus fragiles qui n’avaient pas pour intention d’acheter dans les quartiers les plus chers» , décrypte Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.

Au niveau national, certaines grandes villes arrivent encore à résister à cette fièvre baissière . Mais elles se font de plus en plus rares. Les prix flambent à Nice (+7,9% sur un an et même +2% sur deux mois) et progressent légèrement à Strasbourg et Marseille (+1% et +1,3% sur deux mois). La faute à des pénuries plus ou moins fortes de logements, selon Meilleurs Agents.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer