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L'État s’apprête à vendre cet hôtel particulier parisien de 41 pièces
information fournie par Le Figaro 05/09/2023 à 06:00

Dans le cadre des cessions immobilières de l’État, cet immeuble de 1300 m² du très chic 16e arrondissement sera vendu en fin d’année. Il peut être visité par les acheteurs potentiels jusqu’au 20 octobre.

On trouve de tout sur le site des cessions immobilières de l’État: depuis la cave de 6 m² à vendre dans un immeuble d’Amiens jusqu’à des palais à plusieurs millions d’euros en passant par la Maison d’arrêt de Caen . Après la vente, cet été, de maisons éclusières à Levallois-Perret et à Saint-Maur-des-Fossés , c’est désormais au tour d’un autre joyau public d’être proposé à la vente. À deux pas du palace parisien, le Shangri-La, au 40 avenue d’Iéna un hôtel particulier de plus de 1300 m² attend son nouveau propriétaire.

Les lieux, qui appartenaient jusqu’au milieu des années 60 au marquis Georges Marie Louis Herbert d’Espagne de Vénevelles, accueillaient depuis 1966 l’institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT), une unité du CNRS qui se consacre à de la recherche sur des manuscrits, principalement médiévaux. Le service a quitté les lieux en septembre 2019 pour rejoindre la «Cité des humanités et des sciences sociales» sur le campus Condorcet, à Aubervilliers.

Installé sur une parcelle de 474 m², l‘ensemble compte 41 pièces (dont 7 locaux au sous-sol) et se développe sur trois bâtiments: le premier sur rue en R+4 (dont un entresol), un deuxième en retour d’aile sur cour en R+3 (dont un entresol) et enfin un bâtiment récent en fond de cour, en structure métallique et verre, uniquement en rez-de-chaussée. Les lieux disposent d’un ascenseur, d’un local d’archives au sous-sol et accueillaient 25 bureaux. Côté tarifs, l’avenue d’Iéna est une habituée des grosses transactions. Juste à côté, le 42 avenue d’Iéna, un immeuble tertiaire de 1855 m² sur une parcelle de 512 m² s’est vendu pour 30,1 millions d’euros en septembre 2018, selon la base officielle DVF . Soit, près de 16.200 €/m², ce qui représenterait 21 millions d’euros pour le 40 avenue d’Iéna. Et parfois les prix s’envolent encore bien au-delà pour des appartements de caractère. Toujours selon DVF, un immense appartement de 472 m² du 26, avenue d’Iéna, a changé de mains fin juin 2018 pour 18,84 millions d’euros, soit 40.000 €/m², mais là il s’agit d’immobilier résidentiel de très grand standing!

«Une fourchette de 20 à 25 millions d’euros semble assez réaliste, estime Mehdi Dziri, directeur général d’Ubiq (ex-Bureau à Partager), spécialiste de la recherche des solutions de bureau. Ce sera sans doute l’occasion pour un promoteur de revaloriser les lieux en proposant notamment des espaces extérieurs. Dans la mesure où c’est une cession de l’État, cela pourrait être l’occasion de sortir de l’immeuble de bureaux classique pour une formule plus actuelle et innovante.» Il imagine ainsi un lieu hybride avec une partie restauration/café/coworking ouverte sur le quartier en rez-de-chaussée, des résidences de type coliving très rares en plein cœur du Quartier central des affaires, et enfin, des bureaux flexibles. Il reconnaît, cependant, qu’au vu de l’adresse, «une simple opération de promotion immobilière serait possible mais moins créatrice de valeur pour le quartier» .

Les lieux sont visitables jusqu’au 20 octobre 2023 sur rendez-vous (40iena@bluebird-immobilier.com), sachant que la vente se fera par appel d’offres et que la date limite de réception de ces offres est fixée au 31 octobre à midi.

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