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Jouets: vers moins de perturbateurs endocriniens
information fournie par Le Figaro 30/07/2023 à 18:13

La Commission souhaite interdire tous les perturbateurs endocriniens, comme le bisphénol A ou les phtalates dans les jouets en plastique.

Bruxelles

Encore 15 % des jouets vendus en France avaient été jugés dangereux en 2022 par la DGCCRF, entre risques d’étouffement ou, dans certains cas, substances non autorisées.

Si l’Union européenne bannit depuis 2009 une grande partie des substances chimiques nocives et cancérigènes , la Commission est allée plus loin, ce vendredi, en interdisant tous les perturbateurs endocriniens, comme le bisphénol A ou les phtalates dans les jouets en plastique, ou les substances affectant les systèmes neurologiques et respiratoires.

Son règlement introduira aussi un contrôle accru des ventes de jouets dans l’UE, en particulier en ligne, avec un «passeport numérique» obligatoire pour chaque jouet mis sur le marché. Les fabricants et importateurs devront reprendre toutes les informations et exigences de sécurité requises dans un QR Code, en lieu et place de la déclaration de conformité à présenter à la douane ou aux autorités de surveillance des marchés. Les plateformes comme Amazon, aussi dans le viseur, devront être plus regardantes sur les vendeurs hébergés.

Pour le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), ce projet - s’il était adopté par les États membres et les eurodéputés - constituerait «une première mondiale» . À la Fédération française des industries du jouet et de la puériculture (FJP), on espère que la directive renforcera les exigences pour la vente en ligne et les vendeurs tiers, et que les moyens seront mis pour vérifier que les plateformes jouent bien le jeu. Mais la FJP met aussi en garde contre «des normes exagérées qui pourraient faire disparaître des jouets de marque déjà sûrs et laisser le champ libre aux fraudeurs qui ne respectent déjà pas les règles déjà strictes de la directive actuelle» .

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