
Une nouvelle session de vente de billets pour les JO 2024 a ouvert jeudi 11 mai. (illustration) (Pixabay/michaelwedermann)
Alors que la seconde phase de vente de billets des Jeux olympiques de Paris 2024 vient de s'ouvrir ce jeudi 11 mai, les cybergendarmes poursuivent leur lutte contre les sites de revente illégaux et les arnaques. Depuis mars, 44 plateformes frauduleuses ont déjà été identifiées. Un nombre qui devrait augmenter à mesure que les JO se rapprochent.
Après une première phase de vente de billets des Jeux olympiques de Paris 2024, par packs, qui a eu lieu du 15 février au 15 mars 2023, la seconde phase de vente de billets, cette fois à l’unité, va s’ouvrir ce jeudi 11 mai. Malgré des prix jugés parfois prohibitifs, cette seconde salve risque de faire beaucoup de déçus, puisqu’il y a toujours largement plus d’inscrits au tirage au sort que de billets à vendre. En conséquence, et malgré l’arrivée prochaine d’un site de revente officiel, un vaste marché parallèle illégal et des arnaques ont émergé sur Internet, rapporte Le Parisien .
44 sites identifiés
Ce sont les gendarmes spécialisés dans la cybercriminalité fédérés par le ComCyberGend (commandement de la gendarmerie dans le cyberespace) qui ont été chargés de mener l’enquête sur ce commerce parallèle illégal ouvrant la porte à des escroqueries. Au total, 44 sites créés pour l’occasion et proposant des reventes de billets réels ou factices ont été détectés.
« Nous avons débuté les cyberpatrouilles en mars 2023 » a expliqué le capitaine Étienne du ComCyberGend. Les premiers sites auraient été trouvés rapidement après le début de leurs investigations. Puis, au mois d’avril, 21 sites ont été identifiés, et une vingtaine aussi au mois de mai. Certains étaient assez grossiers, tandis que d’autres « ressemblaient à des sites de revente officiels » , selon le capitaine. Plusieurs de ces sites semblent aussi avoir été préparés à l’avance.
Un marché en développement
Alerté par la gendarmerie au sujet de ce marché parallèle, le comité olympique a demandé la fermeture de l’ensemble de ces sites. C'est déjà le cas pour 17 d'entre eux. Pour les plateformes persistantes, les gendarmes pourraient lancer une procédure en association avec Europol afin de remonter à leurs créateurs, même si ces derniers sont basés à l’étranger.
En parallèle, de plus en plus de sites illégaux de revente devraient apparaître à mesure que les JO se rapprochent. « On a la conviction que des gens ont déjà acheté de nombreuses places pour réaliser des plus-values » a affirmé le capitaine Etienne. De plus, attention à ces opportunités illégales, car, peu importe le prix, il y a toujours le risque d’acheter de faux billets.
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