La rentabilité locative recule dans les grandes villes. (© Fotolia)
Investir dans une ville dynamique, préférer l’ancien à l’immobilier neuf, cumuler des avantages fiscaux (loi Denormandie, loi Malraux, location meublée) et optimiser le prêt immobilier : tels sont nos conseils pour améliorer la rentabilité locative en 2019.
Parlons vrai ! Dans les grandes métropoles, la rentabilité locative (loyer divisé par la valeur du logement) s’érode.
C’est vrai à Paris (de 3,8 à 3,4% en deux ans, selon la cote Le Revenu – MeilleursAgents), Lyon (4,2% en 2017, 3,8% en 2019), Bordeaux (4,5 à 3,5%) mais aussi, dans une moindre mesure, à Rennes (5,1 à 4,9%) et Toulouse (5,2 à 4,9%).
Le phénomène ne date pas d’hier. En 2015 déjà, La Banque de France écrivait (Bulletin n°199) : «En France, la rentabilité immobilière avant charges et impôts mais hors gain en capital, est passée de 10,5% en 1996 à 6% en 2012».
En septembre 2017, le sénateur de Montgolfier enfonçait le clou, dans son rapport sur la «rente immobilière» : «la rentabilité de l’immobilier s’est fortement réduite depuis la fin des années 2000, pour se rapprocher de celle observée dans les autres pays européens».
Pour autant, en investissement locatif, il n’y a pas de fatalité. Partout ou presque, en immobilier neuf, dans l’ancien, en loi Pinel, en loi Malraux, en loi Denormandie, en location meublée (LMP ou LMNP), il est possible de dégager un rendement supérieur à la moyenne.
Des propriétaires bailleurs abonnés de longue date à nos publications payantes dépassent 8% de rentabilité brute (avant charges non récupérables, impôts sur le revenu, prélèvements sociaux et taxe foncière). Pourquoi pas
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