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Investir dans le vin, comment s’y prendre ?
Il est possible d’investir dans le vin par différents moyens Les trois principaux sont les suivants : Se constituer une cave, auprès de producteur, ou lors de ventes aux enchères. Laisser vieillir le précieux nectar, puis le revendre en espérant réaliser une belle plus-value. Si la formule semble être la plus simple, l’investisseur devra être particulièrement averti (ou très bien conseillé), afin de sélectionner les bouteilles les plus prometteuses : de bons vins, mais aussi et surtout, de bons millésimes. Les vins ayant besoin de huit à dix ans avant d’espérer une valorisation satisfaisante, il est nécessaire d’opter pour des vins de garde. Le stockage des bouteilles, par ailleurs, doit pouvoir être assuré dans des conditions optimums… A la bonne température (soit environ 12 degrés pour une conservation longue), avec un bon taux d’humidité (minimum 60%), loin de la lumière, des vibrations, et couché à l’horizontale pour une meilleure conservation du bouchon. Investir dans un groupement foncier viticole : il s’agit là de détenir des parts d’une société civile, dans des biens fonciers viticoles dont l’exploitation est confiée à un fermier par bail à long terme. Les associés peuvent choisir, soit d’être rémunérés en numéraire (certains de ces groupements donnent lieu à une réduction de l’impôt sur le revenu, en contrepartie d’une durée de détention minimale de 5 ans ½ à 7 ans), où en bénéficiant d’une dotation annuelle en bouteilles de vin. S’adresser à un fonds d’investissement ; c’est-à-dire des fonds communs de placement identiques à ceux que l’on pourrait trouver dans les assurances-vie, sauf que le placement financier, se trouve être une ou plusieurs bouteilles de vin !
Un marché aussi cyclique que volatile
Certains vins rares atteignent des prix hors norme, certes…En 2010, un mathusalem de Chateau Cheval Blanc 1947 (grand cru de Saint Emilion) était adjugé pour la somme de 304 375 $ (soit 223 967 €), lors d’une vente aux enchères, organisée à Genève par Christie’s. En 2018, un millésime 1945 du domaine de la Romanée-Conti avait quant à lui atteint 482 000 euros dans une autre vente. Indéniablement les « bons coups » existent…Pour autant, mis à part quelques valeurs sûres car rares et d’appellation prestigieuse très recherchées, le prix des bouteilles de vin reste aléatoire. L’évolution du prix d’une bouteille est très compliquée à prévoir, et il existe un vrai risque de moins-value. Surtout si l’investisseur est pressé de vendre…
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