
Les auteurs du rapport préconisent de renforcer les aides à destination des familles monoparentales. (Endho / Pixabay)
Un rapport de l'inspection générale des finances (IGF) et de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) estiment que la politique familiale française ne tient pas assez compte de la "précarité économique des familles monoparentales". Afin d'améliorer cela, l'étude propose notamment de supprimer certaines réductions d'impôts accordées aux parents afin de concentrer les efforts sur les familles monoparentales.
Selon des experts de l'inspection générale des finances (IGF) et de l'inspection générale des affaires sociales (Igas), la politique familiale française devrait davantage se concentrer sur les familles monoparentales. C'est ce que révèle une étude menée par ces deux organismes et publiée lundi 8 novembre, rapporte Le Figaro .
« Améliorer la cohérence d'ensemble du système »
Ce rapport estime que la « précarité économique des familles monoparentales » n'est pas assez prise en compte dans la politique familiale actuelle. « Seule une transformation très ambitieuse du dispositif socio-fiscal actuel, composé d'un foisonnement de dispositifs, permettrait d'améliorer la cohérence d'ensemble du système » , ajoutent ensuite les auteurs de l'étude.
Pour ce faire, l'inspection générale des finances (IGF) et de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) recommande notamment de supprimer la demi-part fiscale supplémentaire accordée aux personnes ayant élevé seules des enfants pendant au moins cinq ans, souvent appelée « demi-part veuve », une demi-part conservée même après le départ de l'enfant du domicile.
Renforcer les aides pour les familles monoparentales
Cette étude explique également qu'il faudrait supprimer la réduction d'impôt pour frais de scolarité des enfants de primaire et de secondaire.
Dans le même temps, les auteurs du rapport préconisent de renforcer les aides à destination des familles monoparentales. Ils pensent qu'il faut majorer l'allocation de rentrée scolaire pour les élèves en filière technologique ou professionnelle mais aussi l'étendre aux enfants dès trois ans. Enfin, le rapport décline des mesures destinées à réduire les inégalités d'accès aux places en crèches et aux assistantes maternelles.
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