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Immobilier : un marché à deux vitesses
information fournie par Mingzi 14/12/2021 à 05:55

La hausse est encore plus marquée pour les maisons qui voient leurs prix augmenter deux fois plus vite que ceux des appartements (Crédit photo: Fotolia)

La hausse est encore plus marquée pour les maisons qui voient leurs prix augmenter deux fois plus vite que ceux des appartements (Crédit photo: Fotolia)

Le baromètre immobilier de décembre du site Meilleurs Agents met en exergue un marché de l'immobilier à deux vitesses. À l'image de Paris, dont les prix chutent de 1 % en un mois, les acheteurs se désintéressent des grandes villes Françaises. Dans le même temps, les prix des maisons dans les zones rurales connaissent une envolée à + 8,3% depuis le début de l'année.

Les prix parisiens chutent de 1% en un mois

Depuis le mois d'août 2020, les prix de l'immobilier parisien intra-muros poursuivent leur lente décrue. Une tendance qui s'est accentuée au fil des semaines depuis la rentrée. Le prix moyen du m2 s'établit à 10.275 euros et, si la baisse se poursuit à ce rythme, il pourrait atteindre le seuil des 10.000 euros d'ici 3 mois. En seulement un mois, la capitale a vu ses prix chuter de 1 %. Du jamais vu depuis 2014. Toutes les catégories de biens sont concernées par l'érosion des prix : les petites surfaces chutent de 1 % et les grandes de 0,9 %. Ce net recul des prix ramène Paris à ses niveaux d'avant la crise sanitaire. La capitale souffre du désintérêt croissant des acheteurs en quête d'espace, de pouvoir d'achat et de verdure, entraînant un ralentissement des prix de l'ordre de 3,4 % en à peine quatorze mois.

La tension immobilière décroit dans les grandes métropoles

Paris n'est pas la seule grande ville touchée par la baisse des prix immobiliers. Cette tendance baissière s'est également installée dans les dix plus grandes villes de France, à l'exception de Marseille dont les prix ont grimpé de 0,9 %. Toutes ont vu leurs prix rester relativement stables au mois de novembre. Certaines sont restées dans le vert mais de manière timide, à l'image de Toulouse (+0,2 %), Rennes (+0,2 %) et Montpellier (+0,1 %). Les autres ont toutes basculé en territoire négatif : -0,2 % à Nice, Strasbourg et à Bordeaux et -0,1 % à Lyon, Nantes et Lille.

Selon le site Meilleurs Agents, ce marché atone est la conséquence d'une demande en berne et d'un retour à l'équilibre du marché tel qu'observé douze mois en arrière. L'indice de tension immobilière (ITI) du site, qui mesure le surplus d'acheteurs par rapport au nombre de vendeurs, atteint moins de 10 % dans huit des onze principales métropoles françaises (dont Paris) et 12 % à Nice et Lille. La ville de Nantes connait un brusque coup de frein : pour la première fois, son ITI est nul, alors qu'il était de plus de 25 % début 2020. Les délais de transactions s'allongent : alors qu'il fallait à peine 42 jours pour vendre un bien en avril 2021 à Nantes, il faut compter actuellement 58 jours. Toutefois, la baisse des prix y reste encore modérée et n'efface pas l'explosion tarifaire enregistrée depuis janvier 2015 (+57%).

Le prix des maisons augmente deux fois plus vite que celui des appartements

Si l'immobilier des grandes métropoles françaises connait une érosion de ses prix, c'est loin d'être le cas sur le reste du territoire. Depuis le début de l'année, les prix de l'immobilier en France ont augmenté de +4,8 %. La hausse est encore plus marquée pour les maisons qui voient leurs prix augmenter deux fois plus vite que ceux des appartements (+6,1 %, contre +3,2 % depuis le 1er janvier). Les prix des maisons situées dans les zones rurales connaissent une envolée à + 8,3% (+ 0,8 % au cours du seul dernier mois). De la même façon, les grandes banlieues des 10 plus grandes villes de France ont connu une hausse de prix de +1,8 % depuis la rentrée. Par exemple, en région parisienne, alors que les prix dans la capitale ont reculé de -1,7 % en 3 mois, ils ont grimpé dans le même temps de +1,5 % dans la grande couronne.

6 commentaires

  • 15 décembre 18:05

    Dans les cycles, les mouvements sont initiés par ce qui est le plus cher.


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