
Sur le site PAP, les annonces proposant une visite virtuelle du bien immobilier sont plus consultées que les autres. (Pixabay / geralt)
Une étude montre l'efficacité des visites virtuelles qui permettent d'explorer un logement à distance grâce à la vidéo. Dans une période où les mesures sanitaires interdisent aux acheteurs ou locataires de se rendre sur place, cette technologie a tout pour redonner espoir aux professionnels du secteur. Malgré des conditions différentes, ils redoutent une crise similaire à celle du premier confinement.
Le reconfinement destiné à lutter contre la propagation du Covid-19 en France n'aura pas les mêmes conséquences sur le marché immobilier que le confinement de mai. Les notaires, banques, courtiers et organismes de courtier peuvent continuer à recevoir du public. Les agents immobiliers peuvent eux aussi travailler. Mais un point noir se profile : les visites de biens sont, elles, interdites, rapporte BFM Immo .
La visite virtuelle attire
Cette restriction rend les professionnels pessimistes. Ils craignent que l'absence de cette étape clé dans un achat immobilier ne plombe le marché. Certains acteurs s'attendent même à une situation comparable à celle du premier confinement. Un outil numérique pourrait pourtant venir à la rescousse du marché : les visites virtuelles.
Cette technologie, souvent interactive et en 3D, permet de découvrir un logement à distance. Elle séduit de plus en plus d'acquéreurs, sans pour autant remplacer les visites physiques. Selon une étude du site PAP sur sa plateforme, les petites annonces proposant une visite virtuelle ont un taux de consultation supérieur de 67 % aux autres.
Des effets bénéfiques concrets mais pas absolus
Les contacts entre vendeurs et acheteurs augmentent quant à eux de 76 % quand cet outil numérique est disponible. Une annonce sans visite virtuelle est supprimée de PAP après 37 jours en moyenne, indiquant en général une transaction effectuée. Quand la visite virtuelle est disponible, le délai moyen passe à 22 jours.
Cette technologie pourrait participer à la résistance du marché de l'immobilier pendant le deuxième confinement. Selon l'étude de PAP, depuis fin octobre, 85 % des acheteurs potentiels et 82 % des locataires ont continué leur quête. Ils n'étaient respectivement que 47 % et 42 % lors du premier confinement. Reste que l'attrait des visites virtuelles a ses limites. Selon un sondage publié par le JDD samedi 7 novembre, 84 % des Français ne se contenteraient pas d'une visite virtuelle avant d'acheter ou louer un bien.
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