
Le nombre de transactions a augmenté de 188 % sur le premier trimestre 2022. (Pixabay / GregoryButler)
Le secteur de l’immobilier de luxe ne serait pas touché par la crise actuelle et se porte même très bien. Le constat déjà établi pour l’année 2021 semble se confirmer pour l’année 2022, qui devrait même atteindre des records. En plus des Français, les acheteurs étrangers reviennent dans l'Hexagone pour investir après une pause due au Covid-19.
La situation économique et sanitaire revient doucement à la normale après de nombreux mois plombés par la pandémie de Covid-19. Mais un secteur ne connaît pas la crise : l’immobilier de luxe et de l’hyper-luxe. Selon les experts, l’année 2022 pourrait même être meilleure que l’année 2021, rapporte Le Parisien .
Des ventes en forte hausse
« Tout va bien, de façon assez hallucinante , explique Nicolas Pettex-Muffat, directeur général des groupes Daniel Féau et Belles Demeures de France. Sur les quatre premiers mois de l'année, on enregistre une progression de 188 % du nombre des transactions à plus de 3 millions d'euros par rapport à la même période de 2019. »
Les ventes ont augmenté pour les biens coûtant plus de 2 millions d’euros. Selon les experts, elles augmenteraient même de 53 % par rapport à 2019 pour les biens valant de 2 à 3 millions d'euros. Ces derniers ne restent jamais longtemps sur le marché, une seule visite suffit souvent.
Les étrangers réinvestissent
Les Français restent les principaux acheteurs dans ce secteur de l'immobilier. Ils recherchent en général un bien doté d'un extérieur ou un logement mieux localisé que le précédent par rapport à leurs besoins – vestiges de la crise sanitaire et des différents confinements. En région parisienne, ce sont les Yvelines et les Hauts-de-Seine qui sont plébiscités.
Les étrangers, qui étaient avant le Covid-19 de gros acheteurs, reviennent doucement. Belges, Allemands, Suisses et Luxembourgeois sont de plus en plus nombreux à réinvestir en France, mais ils ne sont pas encore aussi nombreux qu'avant. Chez Sotheby’s International Realty France par exemple, ils ne représentent que 5 à 10 % des transactions, contre 50 % auparavant.
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