A Paris, entreprendre des travaux de rénovation énergétique dans un vieil appartement haussmannien peut s'avérer très rentable. (illustration) (Life-Of-Pix / Pixabay)
La rénovation énergétique d'un logement avant de le revendre peut permettre de faire une belle plus-value, surtout à Paris, selon une étude publiée par PriceHubble et relayée par Capital . Le spécialiste des prix immobiliers a consulté les prix des logements qu'il a comparés au diagnostic de performance énergétique (DPE) et au coût des travaux pour profiter d'une meilleure isolation.
Le charme de l'ancien a un prix
PriceHubble a ainsi pris en compte le prix médian des appartements dans les immeubles haussmanniens en fonction de l’année de construction de l’immeuble, entre janvier 2023 et mars 2024. Les constructions entre 1840 et 1860 dépassent les 12 000 euros du mètre carré alors qu'un logement dans un bâtiment des années 1960 à 2000 vaut entre 10 312 et 10 517 euros du m². Ensuite la plateforme a étudié les prix des logements selon le DPE.
En analysant trois périodes de construction (1840-1860, 1900-1920, et 1960-1980), cette étude permet alors de constater que le prix d'un logement datant de la dernière période étudiée varie peu en fonction du DPE, alors qu'un logement haussmannien (1840-1860) va passer de 10 492 euros/m² en G à 12 500 euros en D. Un écart de 2 000 € donc, loin d'être négligeable. Même proportion pour un logement de 1900 à 1920.
Une plus-value parfois bien supérieure au coût des travaux
Pour le gestionnaire d’appartements en location Imodirect, pour gagner deux lettres de DPE pour un appartement de 26 m², le propriétaire du bien doit débourser 9 940 euros, sachant qu'ils peuvent aussi obtenir une aide de 3 157 euros. Entreprendre des travaux énergétiques dans un logement classé G ou F dans ces vieux immeubles parisiens est donc une opération très souvent rentable.
Pour un logement construit entre 1840 et 1860, la différence de prix entre un logement D et un logement F est de 1 042 euros/m². En retranchant le coût des travaux, le propriétaire peut donc espérer une plus-value supplémentaire vertigineuse de 660 euros/m². Les meilleures affaires concernent les logements entre 1900-1920 (1 336 euros de différence), et 1920-1940 (1 275 euros). En revanche, dans le cadre d'une rénovation avant une revente, les logements construits entre 1940 à 2000 ne présentent pas d'intérêt. Les travaux risquent ici de coûter plus cher que la plus-value.
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