
Le couple a essayé d’accélérer le processus en alertant notamment l’UFC-Que Choisir, le défenseur des droits, le médiateur Agirc-Arcco ou encore le bureau de la caisse de retraite complémentaire de Bourges. (Steve Buissinne / Pixabay)
Privé de retraite pendant plusieurs semaines, un habitant de Bourges (Cher) s’est démené avec son épouse pour régulariser sa situation. A cause d'une suspicion de décès est en cause, sa caisse de retraite avait stoppé les versements.
Un habitant de Bourges (Cher) a été victime d'un imbroglio administratif. Le 2 février dernier, il s'est rendu compte qu’il ne percevait plus sa retraite. En cause : une suspicion de décès. Mais le temps de régulariser sa situation, il n’a rien perçu pendant près de trois mois, soit environ 10 000 euros en moins sur ses comptes bancaires, rapporte Le Berry Républicain .
Plusieurs documents envoyés
Pourtant, le couple s’est très rapidement mobilisé pour que la situation rentre dans l’ordre. Ils ont d’abord contacté la caisse de retraite complémentaire Agirc-Arcco. Cette dernière a demandé plusieurs documents, comme l’explique l’épouse du retraité : « Il nous a fallu fournir un acte de naissance intégral, une photocopie de la carte d’identité de mon mari et un relevé d’identité bancaire. On s’est précipité à la mairie de Bourges et nous avons envoyé les documents le 6 février. »
Mais finalement, le couple découvre au début du mois de mars que le problème n'a pas été réglé. Au téléphone, l’Agirc-Arcco confirme bien avoir reçu tous les documents, puis les avoir transférés au bon service. Quelques jours plus tard, nouvel appel. Le conseiller leur explique que la régularisation peut prendre un certain temps, plus d’un mois.
Paiement le 13 avril
Reste qu’ils ont dû, en attendant, assurer toutes les dépenses quotidiennes qui, elles, ne se sont pas arrêtées. Patient, le couple a tout de même essayé d’accélérer le processus en alertant notamment l’UFC-Que Choisir, le défenseur des droits, le médiateur Agirc-Arcco ou encore le bureau de la caisse de retraite complémentaire de Bourges.
Une bonne nouvelle leur est arrivée par mail le 5 avril, les informant que la situation était régularisée et que le « règlement interviendra dans une douzaine de jours » . Il est finalement arrivé le 13 avril. Concernant la « suspicion de décès » , le conseiller de l’Agirc-Arcco n’a pu l’expliquer. Cela pourrait être lié, selon lui, à un certificat de vie non transmis.
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