
Il est possible de renoncer à un héritage. (© Adobestock)
Au décès d’un proche, vous êtes libre de refuser sa succession pour éviter d'hériter de dettes ou pour en faire profiter vos enfants à votre place. Fiscalité, délais à respecter : tout ce que vous devez savoir pour faire un choix raisonné.
Renoncer à une succession n’est pas un acte anodin. Même si votre décision n’engage pas les autres héritiers dans leur choix, mieux vaut connaître quelques grands principes avant de vous décider.
1- Qui a intérêt à refuser ou renoncer à un héritage ?Hériter d’un proche peut s’avérer un véritable cadeau empoisonné. En acceptant une succession, vous héritez des biens, mais aussi des dettes ! Si vous pensez avoir plus à perdre qu’à gagner, vous avez tout intérêt à refuser ou à renoncer à la succession (sur le plan juridique, c'est la même chose).
Vous éviterez ainsi que les dettes du défunt viennent grignoter votre patrimoine personnel. Si le défunt a bénéficié d’aides sociales sur une longue période, n’oubliez pas que la plupart des aides sont récupérables sur la succession.
Avant de prendre votre décision, vous avez tout intérêt à bien vous renseigner. Même en renonçant, vous n’échapperez pas à certaines dettes. C'est le cas, par exemple, des frais d’obsèques.
Renoncer au profit de ses enfants, sans l'écrireVouloir éviter les dettes n’est pas l’unique motivation pour renoncer à une succession. En effet, avec l’augmentation de l’espérance de vie, on hérite de ses parents de plus en plus tard, à un âge où on est déjà bien installé dans la vie. En refusant l’héritage d’un parent, vous passez le flambeau à vos enfants qui
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