
Le PSS intervient notamment dans le calcul des pensions d’invalidité, des indemnités de rupture de contrat de travail et des indemnités de mise à la retraite dues par l’employeur. (neelam279 / Pixabay)
Après deux années de gel lié à la crise du Covid-19, le plafond de la Sécurité sociale (PSS) a été revalorisé pour la deuxième année consécutive, au 1er janvier 2024. Cette fois, la hausse est de 5,4 % (contre 6,9 % en 2023). Cette nouvelle augmentation va entraîner une hausse de plusieurs prestations sociales, dont le calcul dépend de ce PSS, indique Capital . Voici les droits qui vont augmenter en 2024 grâce à cette revalorisation,
Des indemnités journalières revalorisées
Tout d’abord, le premier type de prestations qui va bénéficier de cette revalorisation du PSS correspond aux indemnités journalières (IJ). Il s’agit tout autant de celles versées pour un congé maternité, paternité ou adoption, que celles suivant un accident du travail ou une maladie professionnelle.
Pour déterminer le montant des IJ dans le cadre d’un congé maternité par exemple, les salaires du bénéficiaire sont pris en compte dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS). En passant de 3 666 euros à 3 864 euros cette année, ce plafond rehaussé va permettre aux IJ d’augmenter pour les plus hauts revenus.
Une meilleure pension de base
Autres prestations qui dépendent du PSS, les pensions d’assurance vieillesse du régime général. Ce plafond sert en effet au calcul des cotisations d’assurance vieillesse de base et de la pension associée. Ici, la revalorisation du PSS signifie qu’il y a désormais possibilité de cotiser davantage, ce qui permet d’obtenir une meilleure pension à la retraite. À noter que le montant de cette retraite de base ne peut d’ailleurs dépasser la moitié du PMSS, soit 1 932 euros par mois en 2024.
Le PSS intervient également dans le calcul des pensions d’invalidité, des indemnités de rupture de contrat de travail et des indemnités de mise à la retraite dues par l’employeur. Enfin, pour les étudiants et les jeunes actifs, la gratification horaire minimale obligatoire versée en cas de stage de plus de deux mois dépend aussi de cet indicateur, puisqu’elle est équivalente à 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale, soit 4,35 euros cette année.
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