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Gironde : sa maison sera bientôt coincée entre l'autoroute et une LGV, un habitant consterné
information fournie par Boursorama avec Newsgene 06/01/2022 à 15:09

Le Girondin a pu faire entendre son cas devant le conseil régional, mais a peu d'espoir que les choses changent. (illustration) (HPGRUESEN / PIXABAY)

Le Girondin a pu faire entendre son cas devant le conseil régional, mais a peu d'espoir que les choses changent. (illustration) (HPGRUESEN / PIXABAY)

À Escaudes (Gironde), la maison d’un homme, déjà située à 100 m de l’A65, se retrouvera également bientôt à proximité de la future ligne LGV Bordeaux - Toulouse. L’habitant, très attaché à sa maison qu'il a rénovée lui-même, a fait valoir son cas devant le conseil régional le 13 décembre dernier.

Le projet de ligne TGV entre Bordeaux et Toulouse a de nombreux opposants. Parmi eux se trouve Bernard Daudet, qui vit au lieu-dit d'Hillot, à Escaudes (Gironde). Sa maison est située à une centaine de mètres du tracé de la future ligne de train. Mais elle se trouve déjà à 100 m de l’A65, mise en service en décembre 2010, rapporte Le Républicain Sud-Gironde .

L'investissement d'une vie

« Je serai au milieu d’un couloir de bruits » , témoigne le Girondin, qui s'est installé dans cette demeure il y a une vingtaine d'années. Avec ses économies, Bernard Daudet a racheté cette maison construite en 1845 et l'a retapée lui-même. « J’ai mis mon énergie et les économies d’une vie pour cette maison », résume-t-il.

En 21 ans, l’homme dit avoir dépensé près d'un million d’euros pour réaliser ces nombreux travaux. Excédé, Bernard Daudet a finalement fait part de son cas devant le conseil régional de Nouvelle Aquitaine le 13 décembre dernier. « Par politesse, les membres de l’équipe d’Alain Rousset nous ont écoutés, mais ça ne va rien changer » , estime-t-il.

Des conséquences environnementales

Autre grief retenu contre le tracé actuel de la future ligne de LGV : son passage au travers de huit sites Natura 2000. La ligne devrait notamment traverser la vallée du Ciron, dont la hêtraie est vieille de 40 000 ans. « Pour moi, c’est lamentable , affirme Bernard Daudet, qui est aussi élu local. Ce sera un désastre ! »

De son côté, SNCF Réseau assure que la zone avait « fait l’objet d’une attention toute particulière tout au long des études » . Le tracé retenu serait ainsi la « solution la moins impactante sur l'environnement », selon l'entreprise ferroviaire française.

6 commentaires

  • 07 janvier 02:45

    On ne sait pas son age, mais pour la LGV, sauf s'il devient centenaire, il risque de ne jamais l'entendre.... Ce projet mettra au minimum 30 ans pour aboutir....


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