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Fissures : alors que les sinistres explosent, les assureurs cherchent à faire baisser la note
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/10/2023 à 11:25

La sécheresse est l'une des causes de l'apparition de fissures sur les façades. (illustration) (Michael Krause / Pixabay)

La sécheresse est l'une des causes de l'apparition de fissures sur les façades. (illustration) (Michael Krause / Pixabay)

Le coût des indemnisations liées aux dégâts de la sécheresse devrait augmenter dans les prochaines années. La principale cause de cette hausse est le risque de retrait gonflement des argiles (RGA) qui pourrait provoquer des fissures sur plus de 11 millions de maisons individuelles en France.

Selon la Caisse centrale de réassurance (CCR), les cas de maisons fissurées devraient exploser dans les prochaines années. Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, la CCR et France Assureur tentent de trouver des solutions pour faire face à ce phénomène, rapporte La Tribune mardi 17 octobre.

Actuellement, plus de 11 millions de maisons individuelles seraient exposées au risque de retrait gonflement des argiles (RGA) en France. Environ 3,3 millions d'entre elles y seraient fortement exposés. Le coût des indemnisations concernant ce problème devrait donc rapidement augmenter, si aucune solution n'est trouvée.

Des indemnisations toujours plus nombreuses

Pour le moment, seuls les assurés possédant une maison placée en zone déclarée en « catastrophe naturelle » peuvent prétendre à une indemnisation. De plus, malgré une intervention du gouvernement pour une accélération de la procédure de demande, cette dernière reste encore longue. Il faudrait compter, en moyenne, trois ans entre la première déclaration de sinistre et la réparation des fissures.

« Le monde a changé à partir de 2016 » , explique le directeur général de la CCR. En effet, la sécheresse est devenue un risque à part entière pour les habitations. Le coût des dégâts qu'elle a pu causer en 2022 s'élève à 3,5 milliards d'euros. Et la facture risque de grimper, car le coût de l'indemnisation des cas de RGA pourrait atteindre entre 750 millions et 1 milliard d'euros en 2023.

Des moyens de prévention testés

En se basant sur des expertises du GIEC, la CCR estime que ces fissures pourraient coûter 1,5 milliard d'euros par an, d'ici 2050. Cette hausse est causée par l'augmentation des cas de sécheresse et l'extension du « croissant argileux » en France. Pour y faire face, une augmentation de la surprime payée par les assurés pourrait être envisagée. Elle pourrait connaître une hausse de 18 %.

Si aucune solution durable n'a encore été trouvée, plusieurs tests sont actuellement réalisés. France Assureur et CCR se sont associés autour d'un test basé sur la prévention et les réparations de 300 maisons. Dans les trente prochaines années, la facture liée aux dégâts des catastrophes naturelles pourrait augmenter de 60 %, peu importe le scénario imaginé. Trouver une solution efficace et à faible coût au problème de la RGA est donc devenu une priorité.

3 commentaires

  • 18 octobre 12:52

    messieurs les assureurs, rejoignez-donc enfin ceux qui militent contre le changement climatique !


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