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Financement participatif : l'avenir de la consommation ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 09/05/2017 à 19:10

KissKissBankBank, Ulule, Lendix ou Sowefund..., les plateformes de financement participatif se multiplient et prospèrent sur internet. Qu'il s'agisse de crowdfunding, méthode de financement la plus répandue, ou de crowdlending (pour le prêt) ou encore de crowdinvesting (pour l'actionnariat 2.0), le succès est là. Investisseurs, entreprises et particuliers se tournent de plus en plus vers ce nouveau type de financement.

Financementparticipatif : l'avenir de la consommation ?

Financementparticipatif : l'avenir de la consommation ?

Crowdfunding

Selon le baromètre KPMG, la finance alternative a progressé de 112% entre 2015 et 2016. Près de 630 millions d'euros de fonds ont ainsi été collectés en France en 2016, contre moins de 300 millions en 2015.
Si le plus connu des moyens de financement participatif reste le crowdfunding, c'est notamment parce qu'il est antérieur à l’avènement d’internet. Au XVIIIème siècle déjà, des auteurs ou des compositeurs faisaient appel à des contributeurs pour financer leurs projets. Mozart offrait ainsi des manuscrits signés de sa main pour subventionner ses concertos. Internet a depuis permis un effet démultiplicateur et ce sont ainsi des milliers de projets qui sont financés de cette manière aujourd'hui.
Le crowdfunding fonctionne sous différentes formes. Soit en don pur, qui est le fait pour une personne physique ou morale (entreprise) de donner une somme sans rien attendre en retour. Soit en don avec rétribution « en nature » comme ce fut le cas pour les sponsors de Mozart. Le donateur peut ainsi recourir au pré-achat (pour un album de musique par exemple) ou bien recevoir un cadeau. C'est la forme la plus répandue de financement participatif. Mais celui-ci prend également d'autres formes, telles que le crowdlending ou le crowdinvesting.

Crowdlending

Des plateformes proposent aujourd'hui de mettre en relation emprunteurs et prêteurs afin qu'ils négocient un prêt. La plateforme devient alors le seul intermédiaire et bien qu'elle prélève une commission au passage, elle permet de réduire considérablement les coûts pour les parties.
La somme prêtée peut alors être rendue avec ou sans intérêts, c'est le porteur du projet qui en décide. La formule, mise en place par Lending Club(aujourd'hui leader du marché) fonctionne car les prêteurs peuvent être très nombreux et apporter ainsi de petites sommes pour financer un projet qui leur tient à coeur ou pour gagner un peu d'argent.
Ce type de financement s'adresse essentiellement aux PME qui ont du mal à financer leur projet, et/ou qui ont besoin d'un coup de pouce avant de solliciter leur banque. En effet, comme souvent dans le financement participatif, il n'est pas rare qu'une partie de la somme soit réunie grâce à ce biais, ce qui permet ensuite à la PME ou au particulier d'aller demander un prêt aux banques avec un apport conséquent.

Crowdinvesting ou crowdequity

Dernier modèle de financement alternatif, le crowdinvesting ou equity crowdfunding permet à un particulier ou à une entreprise d'investir dans un projet en contrepartie de parts ou d'actions dans l'entreprise. Le nombre de parts est alors proportionnel à la somme investie. Des dizaines d'entreprises françaises sont sélectionnées sur une plateforme comme Sowefund, par exemple, et l'investisseur peut choisir, en fonction de ses goûts ou du marché, sur laquelle il décide de parier.
De plus les investissements sur ces plateformes sont déductibles des impôts, à hauteur de 18% sur l'impôt sur le revenu et de 50% sur l'ISF. Il est également possible de défiscaliser ses plus-values en souscrivant via un PEA ou un PEA-PME.

Trucs et astuces

Selon une étude du cabinet américain Massolution, 16,2 milliards de dollars ont transités par une plateforme de crowdfunding en 2014.
La banque mondiale estime que ce chiffre pourrait s'élever à 96 milliards à l'horizon 2025.

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