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En 2025, le skateboard s’invite à Roland-Garros
information fournie par Le Figaro 08/03/2025 à 09:00

À l’automne, la Street League Skateboarding, l’équivalent de la Ligue des champions pour le football, s’arrête à Paris pour son unique étape de l’Europe de l’année.

Le skateboard fait étape à Paris. Le skateboard de compétition s’entend, avec un rendez-vous marqué du sceau de la Street League Skateboarding (SLS), l’équivalent de la Ligue des Champions pour le football. L’année dernière, pour sa première dans la capitale, la manifestation s’était arrêtée à l’Adidas Arena – fraîchement inaugurée avant les Jeux de Paris 2024. Le succès avait été au rendez-vous, avec une jauge pleine, un climat festif et des partenaires satisfaits de leur engagement.

Temple du tennis

Pour 2025, un nouvel écrin est prévu. Et pas n’importe lequel puisque le 11 octobre prochain, c’est le stade Roland-Garros qui servira de théâtre aux meilleurs skateurs et para-skateurs de la planète. Le court Suzanne Lenglen en l’occurrence, avec ses 10.000 places dont le prix s’échelonnera de 40 à 95 euros pour la circonstance.

En ce début d’année, les organisateurs, à savoir l’américain Thrillone et l’agence française de marketing sportif FrayMedia, ont donné de nombreux détails sur l’événement, qui sera la seule étape de la SLS en 2025. L’occasion pour Stéphane Morel, le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), de souligner que les discussions existent depuis deux ans pour accueillir le skateboard dans l’un des temples du tennis. Il est vrai que dans son actuelle configuration, le stade largement modernisé a vocation à s’ouvrir à d’autres épreuves que la quinzaine de l’ocre. À preuve, le basket et la boxe ont déjà drainé des spectateurs porte d’Auteuil. Pour le skateboard, la présence annoncée le 11 octobre des six champions olympiques de Paris 2024 constitue déjà en soi un socle solide.

Sur le plan économique, le montage de l’étape de la SLS n’est pas une mince affaire, à la mesure de son budget, autour de 1,7 million d’euros. Le partenaire-titre de l’événement sera connu dans quelques semaines, dans le sillage d’un naming désormais partie intégrante du sport business. D’autres entreprises ont prévu aussi de tirer parti du rendez-vous : ce sponsoring de second rang, selon la terminologie consacrée, associe différents secteurs, à commence par la consommation, l’hôtellerie, la banque et la mobilité.

S’affranchir des codes

Le skateboard est un sport, mais pas que : il renvoie aussi à une culture, une façon de s’habiller, de se comporter, de s’affranchir d’un certain nombre de codes. Une diversité et une richesse promptes à attirer les marques. Reste que les skatters ne sont pas non plus une cible immédiatement indentifiable: à preuve, ils ne sont que quelques milliers de licenciés en France, contre plus de 500.000 pratiquants, au bas mot.

Certes, les tenants de la discipline se sont réjouis qu’elle soit représentée aux Jeux olympiques. Il n’empêche, ils rappellent que l’organisation très rigide de la compétition dans un tel cadre est aux antipodes de la culture skate. Voilà pourquoi le rendez-vous du 11 octobre entend non seulement faire la part belle à la joute sportive mais aussi et surtout restituer au plus près un climat bien particulier. Bref, des animations, des ambassadeurs et des envolées en tous genres sont attendus.

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