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Elle vit dans une maison inachevée car le constructeur accumule les déboires
information fournie par Le Figaro 02/08/2023 à 08:05

(Crédits photo : Pixabay - Michal Jarmoluk )

(Crédits photo : Pixabay - Michal Jarmoluk )

Depuis plus d'un an, une mère de famille enchaîne les déconvenues à cause de nombreuses malfaçons dans sa maison.

Voici le genre d'histoire qui ne donne pas envie de construire une maison, un défi, qui plus est, de plus en plus compliqué à relever . À Rennes (35), une jeune femme fait appel aux Maisons Rennaises pour trouver un terrain où construire sa future maison. En octobre 2020, en pleine crise du Covid , elle trouve un accord avec l'entreprise. Cinq mois plus tard, le chantier est lancé. Mais, rapidement, les premières galères arrivent. Les retards s'accumulent. « Le maçon, seul pour monter les murs de notre maison, a fait deux lumbagos , raconte la mère de famille, citée par Actu.fr. Il n'a pas été remplacé et notre chantier a pris trois semaines de retard .» Ajoutez à cela quatre chefs de chantier qui s'enchaînent et un tas de mésaventures. Ce qui entraîne un nouvel arrêt de trois semaines. Au final, alors qu'ils ne devaient durer qu'un an maximum, les travaux s'étalent jusqu'en mai 2022. Soit 7 mois de plus.

Stéphanie croit en avoir fini avec ses galères. Que nenni! Le jour de la réception de chantier, la nouvelle propriétaire n'en croit pas ses yeux: le portillon du garage est abîmé, les joints des fenêtres sont mal positionnés, des portes ferment mal ou encore des mini-fissures apparaissent sur des murs extérieurs. En juin 2022, le directeur général de la société de construction se rend sur place et promet que les malfaçons seront réparées. Et là encore, c'est la douche froide - et même glaciale - pour Stéphanie! Deux semaines plus tard, elle apprend que le constructeur est placé en redressement judiciaire et sous la surveillance d'un mandataire judiciaire pendant six mois. « Le mandataire nous a dit de faire des devis pour les défauts constatés mais ça prend du temps. Qu'en est-il de notre garantie? », s'inquiète Stéphanie.

Le constructeur droit dans ses bottes

Le constructeur estime avoir fait ce qu'il avait à faire, pour ce chantier, et que ce sont les sous-traitants qui ont « mal fait leur travail ». La crise du Covid, entraînant des pertes de personnel et des difficultés pour recruter, n'y est pas étrangère. Quant à la garantie de livraison évoquée par la propriétaire, le constructeur qu'elle n'a pas lieu d'être. « La maison a été livrée, certes de manière incomplète, mais contre une somme consignée (5% du prix de vente, soit près de 10.000 euros) . Le contrat a été appliqué, le prix a été minoré. »

En temps normal, la garantie de livraison d'une maison individuelle couvre notamment la « mauvaise exécution des travaux prévus au contrat ». Si la construction n'est pas terminée dans les délais fixés par le contrat ou si elle a été mal réalisée, les acheteurs doivent mettre en demeure le constructeur ( voici un modèle de lettre ) d'achever les travaux et de verser les pénalités de retard prévues dans le contrat. Si la société ne réagit pas dans un délai de 8 jours (y compris les jours fériés et les week-ends), vous devez contacter son garant - banque ou assureur généralement - ( voici un modèle de lettre ). Ce dernier met en demeure le constructeur. S'il ne réagit dans les 15 jours (jours fériés et week-ends compris), le garant désigne une personne qui achèvera les travaux.

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