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Ehpad : les élus socialistes veulent un droit de visite à l'improviste en maison de retraite
information fournie par Boursorama avec Newsgene 26/01/2022 à 10:28

Les scandales sur la maltraitance des résidents d'Ehpad s'enchaînent en France et posent la question de la prise en charge de nos aînés. (illustration) (StockSnap / Pixabay)

Les scandales sur la maltraitance des résidents d'Ehpad s'enchaînent en France et posent la question de la prise en charge de nos aînés. (illustration) (StockSnap / Pixabay)

Après de nouvelles révélations sur la gestion productiviste des Ehpad par un groupe privé, les élus socialistes ont demandé mardi 25 janvier à disposer d'un droit de visite à l'improviste dans les maisons de retraite et les hôpitaux. Le but est de pouvoir mieux vérifier dans quelles conditions les retraités sont pris en charge.

Les députés socialistes ont demandé mardi 25 janvier que les élus français disposent d'un droit de visite dans les Ehpad, comme c'est déjà le cas pour les lieux de privation de liberté. La demande fait écho à de nouvelles accusations visant le groupe privé de maisons de retraite Orpea, selon l' AFP .

Visiter les Ehpad et les hôpitaux

Les élus réclament un droit de visite « à l'improviste » dans les Ehpad, hôpitaux et toute structure dont les résidents bénéficient d'une aide publique. « Ces visites peuvent faire bouger les choses , explique Christine Pires Beaunes, à l'initiative de cette demande. En cas de dysfonctionnements, les groupes privés risquent le 'name and shame' et cela peut avoir un effet bénéfique sur la prise en charge des résidents. »

Depuis 2000, la loi française permet aux élus de visiter à l'improviste les locaux de garde à vue, les centres de rétention, les zones d'attente et les établissements pénitentiaires. En 2015, ce droit a été élargi aux centres éducatifs fermés. La demande des élus fait suite à la publication des Fossoyeurs , un livre du journaliste Victor Castanet sur l'obsession de la rentabilité d'Orpea dans la gestion de ses Ehpad.

Mieux gérer la dépendance

De nombreux parlementaires dénoncent les « promesses non tenues » d'Emmanuel Macron sur la dépendance. Patron des élus Les Républicains (LR), Damien Abad demande la mise en œuvre d'États généraux de la dépendance. « On ne peut pas continuer comme ça » , dénonce le député, pour qui la gestion de la crise du Covid-19 dans les Ehpad a été une « catastrophe absolue » .

De son côté Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, a demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la gestion des Ehpad par les groupes privés. « Nous nous devons de protéger nos aînés et de les traiter avec dignité et respect , a-t-elle déclaré dans un communiqué. La logique de rentabilité est insupportable lorsqu'elle remet en cause ces principes. »

Emmanuel Macron avait promis en 2018 une loi sur la dépendance des personnes âgées. Ce projet a finalement été remisé dans les cartons au cours de son quinquennat. Quelques mesures pour le grand âge ont été votées dans le cadre du budget 2022 de la Sécurité sociale.

12 commentaires

  • 27 janvier 09:27

    L'inspection Générale des Services Sociaux IGAS est faite pour inspecter les hôpitaux et autres . . Les membres sont de jeunes énarques pas encore cassés et puis ,d'anciens : secrétaire général d'un grand syndicat,d'anciens grands directeurs d'administrations sociales et même d'anciens généraux ..Leur travail est tellement apprécié que des députés se proposent de faire leur travail à leur place


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