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Découvrez le top 10 des villes où les prix immobiliers ont le plus chuté
information fournie par Le Figaro 05/01/2024 à 06:00

Vérifiez si parmi les 50 plus grandes villes, votre commune fait partie ou non de celles où les prix décrochent plus que la moyenne.

« À quand une vraie chute des prix immobiliers? » Les acheteurs s’impatientent car, selon eux, acheter un logement reste cher , malgré la baisse entamée ces derniers mois. Les chiffres ne donnent pas tort aux ménages qui s’agacent. « Un couple qui gagne 4000 euros nets par mois, à deux, a perdu 78.000 euros de capacité d’emprunt, en deux ans, à cause de l’envolée des taux (qui ont quadruplé en deux ans, NDLR) . Ce qui équivaut à une baisse des prix de 25% , affirme Maël Bernier, de Meilleurtaux, courtier en crédit immobilier. Or, les prix n’ont pas du tout baissé, et ne baisseront pas, de 25% .» La preuve: le recul se limite à moins de 2% (1,8% exactement), en moyenne, en France, en 2023, selon le site d’évaluation Meilleurs Agents.

Mais derrière cette décote, certes inédite depuis dix ans, mais encore insignifiante (elle équivaut à une baisse de 4500 euros pour un logement à 250.000 euros), se cachent des grands écarts, parmi les 50 plus grandes villes passées au crible par Meilleurs Agents pour Le Figaro (voir ci-dessous): de +15% au Havre (Seine-Maritime) à -10% à Mérignac (Gironde). Et il est parfois possible de décrocher des baisses de prix attrayantes pour les acheteurs.

Parmi les «bons» élèves, se trouvent des villes qui ont longtemps été les locomotives du marché immobilier. Citons Nantes (-8%), Lyon (-5,9%) et surtout Paris (-5,3%). À tel point que la barre symbolique des 10.000 euros le m² a été enfoncée du côté de la Ville lumière. Les ménages n’ont plus les moyens de s’acheter un logement aux conditions financières actuelles et sont condamnés à rester locataires . « La baisse des prix dans ces villes va se poursuivre car le stock de biens à vendre va continuer à gonfler dans les mois à venir et la demande, malgré la détente sur les taux de crédit, restera à l’écart », décrypte Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.

L’aura post-Covid des zones rurales prend fin

La baisse des prix s’accélère aussi dans les villes moyennes. Les prix y sont pourtant plus abordables mais l’envolée des taux de crédit a fortement pénalisé des ménages moins aisés que dans les grandes métropoles et friands de maisons , très coûteuses. Conséquence: la demande flanche. Parmi les plus fortes chutes de prix, citons, outre Mérignac, Limoges (-7,8%), Amiens (-7,8%) et Nîmes (-7,4%). Viennent s’ajouter Tours, Orléans ou Poitiers qui ont pourtant bénéficié pendant la crise du Covid , de leur proximité avec Paris. « Les villes où les prix ont flambé en premier, sont les premières où ils chutent. Et inversement , analyse Thomas Lefebvre. Les zones rurales, jusque-là préservées (par la baisse des prix) grâce à leur aura post-Covid, sentent le vent tourner .» Preuve qu’en dépit d’une baisse nationale des prix, encore modérée, il y a de belles opportunités à saisir pour les acheteurs. Surtout s’ils peuvent bénéficier d’un taux de crédit plus attrayant que la moyenne.

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