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De bonnes nouvelles du PIB, mais une consommation faible
information fournie par Boursorama avec LabSense 21/08/2024 à 08:30

Selon les chiffres publiés par l’Insee le 30 juillet dernier, le PIB français a connu une croissance de 0,3 % au deuxième trimestre, surpassant les estimations des économistes. Si les investissements des entreprises reprennent, la consommation des ménages stagne.

De bonnes nouvelles du PIB, mais une consommation faible -iStock-anyaberkut.jpg

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Une croissance supérieure aux prévisions sur 2024

Entre avril et juin 2024, le PIB tricolore a progressé de 0,3 %, soit 0,2 % de plus que ce que prévoyait initialement l’Insee. Il se place ainsi dans la stricte moyenne de la croissance des pays de la zone euro sur la même période (0,3 %). En comparaison, le PIB italien a progressé de 0,2 %, celui de l’Espagne de 0,8 % tandis que la croissance allemande a régressé de 0,1 %. L’acquis de croissance de la France au premier semestre atteint ainsi 1 % du PIB, plaçant d’office la croissance économique annuelle au-dessus des prévisions du gouvernement (qui étaient de 1 % pour l’ensemble de l’année 2024).

Un coup de pouce du commerce extérieur

Dans son rapport, l’Insee précise que l’activité économique du printemps a en partie bénéficié d’une contribution positive des activités commerciales extérieures (+0,2 %), avec un taux d’exportation dynamique. De plus, après deux trimestres en berne, les investissements des entreprises sont légèrement repartis à la hausse (0,1 %). Si les investissements dans les produits manufacturés ont continué à reculer, ceux des services ont connu une accélération bienvenue au 2e trimestre.

Investissements des ménages à la peine

En parallèle, les achats de biens ont stagné au 2e trimestre (0,0 % contre -0,1 % au 1er trimestre). Dans le détail, la consommation en énergie des ménages a augmenté tandis que l’alimentaire a nettement reculé (-1,6 % après -0,1 %), à l’instar de la consommation en carburants (-1,0 % après +1,8 % au 1er trimestre). La mauvaise météo printanière a lourdement impacté la consommation en gaz et électricité, qui a, quant à elle, bondi de +3,5 %, après une augmentation de seulement 0,3 % au trimestre précédent. Enfin, sur le seul mois de juin, la consommation des ménages a reculé de 0,5 % par rapport à celle du mois de mai.

Le boost des JO ?

L’Insee prévoit cependant une croissance de la consommation au troisième trimestre, boostée par la tenue des Jeux olympiques et paralympiques à Paris. L’« effet JO » est estimé à 0,3 point sur la croissance – qui, selon les estimations, atteindrait 0,5 % au total. Enfin, l’Insee a révisé son estimation de la croissance du PIB à la hausse de 0,1 point à la fois au premier trimestre 2024 et au quatrième trimestre 2023. La croissance s’établit donc à +0,3 % au 1er trimestre 2024 et à +0,4 % au quatrième trimestre 2023.

1 commentaire

  • 21 août 10:25

    Hausse du pib par endettement
    Facile pff


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