Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Dans les montagnes françaises, les prix de l'immobilier grimpent mais les volumes de ventes chutent
information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/12/2023 à 10:45

La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) s'est penchée sur le marché de l'immobilier dans les montagnes françaises. (illustration) (ArtTower / Pixabay)

La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) s'est penchée sur le marché de l'immobilier dans les montagnes françaises. (illustration) (ArtTower / Pixabay)

Une récente étude menée par la FNAIM a montré une forte hausse des prix de l'immobilier dans les stations de ski françaises, même si d'importantes différences en fonction de la localisation ont été observées. Le nombre de transactions a, lui, connu une baisse. Le rapport a par ailleurs mis au jour la grande quantité de biens trop énergivores pour pouvoir être loués à terme.

Le marché de l’immobilier a le vent en poupe dans les stations de ski françaises. Les prix des logements qui y ont été vendus ont en effet connu une hausse annuelle de 4,4 % en novembre 2023. Cette augmentation sur 12 mois correspond à celle qui avait été observée entre 2014 et 2020, précise une récente étude de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), relayée par Capital .

Un volume de ventes en baisse

A l’inverse des tarifs, les ventes des biens immobiliers à la montagne connaissent de leur côté un déclin. Dans les Alpes françaises, le nombre de transactions conclues est ainsi passé de 7 705 entre septembre 2021 et août 2022 à 6 477 un an plus tard au cours de la même période. Les spécialistes de la Fnaim se sont également penchés sur les caractéristiques des biens vendus.

Ils ont observé que la grande majorité des logements ayant changé de propriétaire étaient des appartements. Les auteurs de l’étude ont aussi noté que les biens appartenant aux catégories les plus énergivores étaient surreprésentés dans les stations de sports d’hiver. Là où, à l’échelle nationale, les habitations classées F ou G par le diagnostic de performance énergétique (DPE) représentent 15 % du total, le chiffre atteint 31 % à la montagne.

Des biens prochainement inlouables

Il grimpe même à 68 % si on y ajoute les logements classés E. Conformément à la loi, l’ensemble de ces biens ne pourra plus être mis sur le marché de la location à partir de 2034. Quant à la hausse des prix décrite par le rapport, elle s’accompagne d’une importante disparité géographique. Les habitations situées dans les massifs montagneux corses ont par exemple vu leurs tarifs augmenter de 7,1 % en un an, contre une baisse de 2 % dans les Vosges et une hausse de 1,3 % dans la Jura.

1 commentaire

  • 15 décembre 18:20

    Donc Bulle, et elle va éclater très vite.


Signaler le commentaire

Fermer