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Les cryptomonnaies sont-elles respectueuses de l’environnement ? Nature Communications a consacré une étude à ce sujet.
Cryptomonnaies et pollution - iStock-Redphotographer
Des millions de tonnes de carbone...
Dans un article intitulé Le
bitcoin
, monnaie virtuelle mais gouffre environnemental réel, le quotidien écologique Reporterre, d’après une étude de Nature Communications (avril 2021), dresse un bilan de l’impact environnemental de la plus célèbre des cryptomonnaies. Et il s’avère que la production de bitcoins est particulièrement énergivore. Pour produire la monnaie cryptographique créée par Satoshi Nakamoto (pseudonyme utilisé par la ou les personnes se cachant derrière le concept) peu avant 2010, il faut des infrastructures tout sauf virtuelles. Et ces dernières sont gourmandes en énergie. Ainsi, selon l’étude de Nature Communications, le minage de bitcoins aura pour conséquence, à partir de 2024 en Chine, l’émission de 130 millions de tonnes de carbone/an. Cela correspond à 296,59 TWh (térawattheures) de consommation d’énergie.
C’est la technologie de la blockchain (chaîne de blocs) qui est employée pour les cryptomonnaies. Or, pour gérer cette sorte de « grand cahier ouvert », comme décrite par Jean-Paul Delahaye (mathématicien et professeur à l’Université de Lille) pour Reporterre, il faut des ordinateurs, beaucoup d’ordinateurs — un million selon les estimations — qui surveillent la blockchain. C’est le « minage » évoqué précédemment. Dans le cadre du bitcoin, les mineurs doivent, toutes les 10 minutes environ, répondre à un problème mathématique. Le premier qui trouve la solution gagne 6,25 bitcoins (plus de 270 000 euros). Le problème est que cette « preuve de travail » est énergivore. Selon les calculs de Jean-Paul Delahaye, elle est égale à 80 TWh/an, soit 13 réacteurs nucléaires. Et cela pourrait même être plus : 130 TWh/an, soit la consommation électrique d’un pays comme la Suède. Et plus le cours du bitcoin augmente, plus il y a de nouveaux mineurs. Il existe même des « fermes de minage » qui, parfois, se délocalisent et choisissent des pays où les énergies fossiles sont majoritaires (Chine, République démocratique du Congo...). Pour certains, le minage des cryptomonnaies peut encourager la création de nouvelles structures : éoliennes, panneaux solaires… Encore faut-il qu’elles soient employées pour autre chose que le minage qui, de plus, est responsable de l’augmentation du coût de l’électricité dans certaines zones (où des mesures sont d’ailleurs prises contre les mineurs). Le minage n’est pas la seule source de pollution. Qui dit ordinateurs, dit composants électroniques, plastique et autres. Pour Philippe Herlin, économiste, l’impact environnemental des cryptomonnaies et en particulier du bitcoin est limité. Selon lui, 80 % des énergies employées sont renouvelables et rentabilisées. Il estime aussi qu’il faut prendre en compte la consommation du secteur bancaire pour tout ce qui touche aux paiements et, en quelque sorte, relativiser.
Pollution et solution
Selon Jean-Paul Delahaye, remplacer « la preuve de travail » par la « preuve d’enjeu » (proof of stake) est une première solution à envisager car elle est moins énergivore. L’Ethereum, une autre cryptomonnaie, l’a adoptée. Il s’agit de mettre en jeu une partie de ses possessions en cryptomonnaie. Les calculs compliqués disparaissent, il n’y a donc pas besoin d’ordinateurs ultras puissants pour les résoudre.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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