
La baisse peut aller jusqu'à 0,15 point de pourcentage de moins pour certains établissements. (Pixabay / geralt)
Les taux d'intérêt sont encore en baisse en ce début d'année selon les documents reçus par les courtiers. Mais avec le durcissement des règles du Haut Conseil de stabilité financière, les investisseurs seront davantage pénalisés même si les banques ont encore des marges de manœuvre.
Déjà à un niveau bas, les taux d’intérêt sont encore en baisse depuis le début de l'année selon les barèmes des banques envoyées aux courtiers, révèle BFMTV . La baisse peut aller jusqu'à 0,15 point de pourcentage de moins pour certains établissements selon le courtier Vousfinancer. Les meilleurs profils peuvent encore espérer un taux de 0,75 % sur 20 ans.
Les investisseurs pénalisés
Cette baisse est de bon augure pour les banques. Cependant, les conditions d'obtention d'un prêt immobilier se sont durcies avec les nouvelles recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) applicables en 2022. Les prêts au-delà de 25 ans sont proscrits sauf exception sous conditions. Le taux d'endettement est strictement limité à 35 %. Pour attirer les clients, les banques peuvent encore jouer sur la baisse des taux d'intérêt.
Ce sont les investisseurs qui sont les plus pénalisés par ces nouvelles règles du HCSF. En effet, la plupart sont déjà propriétaires de leur résidence principale et payent déjà un crédit. Engager un deuxième prêt pourrait leur faire dépasser le seuil des 35 % d'endettement.
Les revenus locatifs mieux pris en compte
Les banques ont encore une marge de flexibilité. Elles peuvent bénéficier de 20 % dérogatoires. Elles peuvent ainsi proposer des prêts au-delà de 25 ans et dépassant le taux d'endettement, mais elles limitent ces actions à 80 % aux acheteurs de résidence principale. La part réservée aux investisseurs est insignifiante. Cela correspond à 4 % de la production totale des banques.
Toutefois, les banques peuvent prendre en compte une part plus importante des revenus locatifs à venir pour calculer le taux d'endettement, permettant donc de le réduire. Auparavant, 70 % du montant des loyers était pris en compte. Certaines banques vont maintenant jusqu'à 90 %.
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