
L’assurance vieillesse des aidants (AVA) doit compenser la perte de trimestres de retraite pour les aidants. (illustration) (Sabinevanerp / Pixabay)
Lorsqu'on décide de réduire ou de quitter son activité professionnelle pour venir aider une personne en situation de handicap ou de perte d’autonomie, cela pouvait se traduire par le passé par des trimestres manquants au moment de partir à la retraite. L’assurance vieillesse des aidants (AVA) a été mise en place en guise de compensation. Depuis le 1er septembre 2023, les conditions d’accès à ces droits ont été assouplies. Voici tout ce qu’il faut savoir pour bénéficier de l’AVA.
Plus de conditions de lien familial ou de domicile commun
Comme l’explique le site officiel Mon Parcours Handicap , l’AVA offre aux aidants la possibilité de valider des trimestres pleins de retraite sur des périodes non travaillées ou travaillées à temps partiel. En dépit de ces prélèvements, c’est la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) qui s’occupe du versement de cotisations à la caisse de retraite. Ces périodes peuvent être prises en compte dans la limite de 4 pour la retraite anticipée pour carrière longue des aidants ou peuvent entrer dans le calcul du minimum contributif majoré, dans la limite de 24 trimestres, complète Merci pour l'Info .
Pour en bénéficier, il faut ainsi être sans activité professionnelle ou à temps partiel et apporter son aide à titre non professionnel de manière régulière et fréquente. Cette aide peut être adressée à un enfant de moins de 20 ans avec une incapacité permanente d’au moins 80 % dont on a la charge et qui n’est pas en internat. Elle concerne aussi les enfants avec une incapacité permanente située entre 50 % et moins de 80 % qui bénéficient de l’AEEH ou de la PCH. Depuis le 1er septembre 2023, l’aide peut, de plus, concerner tout adulte en situation de handicap atteint d’une incapacité permanente d’au moins 80 %, sans conditions de lien familial ou de domicile commun obligatoire.
D'autres conditions
À chaque fois, la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) doit avoir confirmé le taux d’incapacité et la nécessité de l’aide. De plus, si l’AVA n’est pas calculée sur les ressources du foyer, la Caf ou la MSA demande les revenus de l’aidant et les compare à un certain plafond d’activité professionnelle réduite nécessaire. Il est fixé à 63 % du plafond de Sécurité sociale, soit 2 472,75 euros par mois en 2025.
L’affiliation à l’AVA se fait automatiquement pour les parents d’enfants en situation de handicap à travers la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Quant à ceux disposant d’un congé de proche aidant ou accompagnant un adulte handicapé, ils doivent faire la démarche en remplissant le formulaire d’adhésion à l’AVA (Cerfa n° 14104*01, en cours de modification). Il est à renvoyer à la Caf, la MSA ou la MDPH. La démarche peut désormais être effectuée en ligne.
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