Les fédérations de commerçants espèrent limiter à 3% la hausse du loyer de leurs baux commerciaux.
Alors que les députés ont validé jeudi le plafonnement des loyers d’habitation à 3,5% pendant un an, les commerces ne désespèrent pas d'arriver à faire de même pour leurs baux commerciaux.
Ce vendredi, après que la mesure a été retoquée à l’Assemblée nationale dans le cadre des discussions sur la loi pouvoir d’achat, une première réunion de concertation a eu lieu entre le cabinet de la ministre déléguée en charge des PME, Olivia Grégoire, et des représentants des principales fédérations de bailleurs et commerçants. Le but: trouver des compromis sur un sujet qui inquiète fortement les commerçants.
Jusqu’à 20% du chiffre d’affaires
Avec l’envolée récente de l’inflation, qui compte pour 75% dans le calcul de l’indice des loyers commerciaux (ILC, base de calcul de leurs loyers), les commerces de détail craignent une envolée de leurs charges locatives à partir de septembre. Et ce malgré une première révision de l’ILC en début d’année qui devait déjà tempérer l’inflation . «Cela a été acté avant le nouveau contexte inflationniste lié à la guerre en Ukraine» , argumente Yohan Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce.
«Le loyer peut représenter jusqu’à 20% du chiffre d’affaires du point de vente» renchérissent dans un communiqué six fédérations de commerçants, qui espèrent limiter la hausse de leurs loyers à 3 % en 2023. Certaines évoquent aussi la piste d’une nouvelle rédéfinition du mode de calcul de l’ILC. Si ces demandes sont diversement accueillies chez les bailleurs, le gouvernement veut aller vite sur cette concertation pour proposer des solutions dès lundi, ou au plus tard avant l’examen de la loi en séance publique au Sénat, prévue jeudi. L’examen du texte en commission démarrera le 25 juillet.
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