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Comment interpréter les dates limites de consommation ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 16/10/2017 à 15:55

Entre Date Limite de Consommation (DLC) d'un côté et Date de Durabilité Minimale (DDM) de l'autre, il n'est pas toujours facile de bien se repérer. Comment interpréter ces deux notions apposées sur nos aliments quotidiens ? Quelles différences entre "à consommer avant" et "à consommer de préférence avant..." ? Le point.

Comment interpréter les dates limites de consommation ? / iStock.com - Minerva Studio

Comment interpréter les dates limites de consommation ? / iStock.com - Minerva Studio

La DLC, Date Limite de Consommation... "à consommer avant le..."

La Date Limite de Consommation est obligatoirement mentionnée sur les produits alimentaires emballés, riches en eau et qui sont donc susceptibles de développer des bactéries dangereuses pour le consommateur : salmonellose, listériose, staphylocoque. Il s'agit principalement des produits laitiers, de la viande, du poisson et autres plats cuisinés. Des produits frais périssables qui peuvent représenter un risque important sur la santé du consommateur dès lors qu'ils se dégradent.
Dans ce cas, la DLC indique également la mention "à consommer avant le" suivi d'une date. Cette mention est particulièrement importante car passée la date indiquée, le risque sur la santé du consommateur peut être particulièrement important, notamment en prenant le cas de filets de poissons par exemple. La DLC suivie de cette mention est donc à prendre particulièrement au sérieux et à respecter.

La DDM, Date de Durabilité Minimale..."à consommer de préférence avant le ..."

La Date de Durabilité Minimale (DDM) vient pour sa part en remplacement de la Date Limite d'Utilisation Optimale (DLUO). Elle se distingue de la DLC par le fait qu'une fois la date passée, la denrée en question peut avoir perdu tout ou partie de ces qualités intrinsèques (goût, aspect, couleur) sans pour autant représenter un risque sanitaire. En clair, il est possible de consommer un produit dont la DDM est dépassée sans courir de risque sur la santé. C'est le cas notamment pour le café qui perdrait son arôme mais ne développerait pas de bactéries dangereuses ou encore de pâtisseries sèches dont les qualités gustatives seraient moindres. Dans le cas d'une DDM, la mention est différente que pour une DLC : "à consommer de préférence avant le ...".
La DDM concerne par ailleurs des produits dits "stables" soit secs, stérilisés, fumés, lyophilisés, surgelés ou encore congelés et qui ne présentent donc pas de risque si la date est dépassée.

Comment éviter le gaspillage alimentaire

Alors qu'en moyenne un consommateur français jette près de 30Kg d'aliments par an, lutter contre le gaspillage alimentaire est une nécessité. Pour y parvenir, de plus en plus de foyers optimisent leurs achats en mettant au point des menus détaillés pour les repas du midi et pour ceux du soir. Ils achètent ainsi le strict nécessaire et consomment la totalité des aliments. Une autre bonne technique consiste par ailleurs à congeler rapidement les aliments qui ne seront pas consommés dans les jours qui suivent leurs achats. Ou encore de les cuisiner. Dans un cas comme dans l'autre, la prolifération de bactéries est ralentie, les aliments bénéficiant alors d'une plus longue durée de vie.

2 commentaires

  • 17 octobre 02:14

    "comment interpréter les dates limites de consommation "? :1ère règle ....savoir lire !


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