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Ces Français qui donnent les cadeaux qui ne leur plaisent pas au lieu de les revendre
information fournie par Le Figaro 28/12/2021 à 06:00

(Crédits photo : Unsplash - Kira auf der Heide )

(Crédits photo : Unsplash - Kira auf der Heide )

Ceux qui s'y sont déjà mis avancent des raisons écologiques et économiques.

«J'adore, merci beaucoup». Ces quelques mots, les Français les entendent souvent au pied du sapin. Et pourtant, de nombreux cadeaux offerts par des proches se retrouvent le jour même sur leboncoin ou sur eBay... Doublon ou tout simplement déception, échange impossible...Nos compatriotes seraient 6,5 millions à avoir envisagé la revente en 2021, selon l'application de dons Geev. Alternative altruiste, le don de cadeaux de Noël gagne du terrain chez certains. Comme Samira, qui a déposé une annonce sur l'application le 25 décembre pour un panier garni « parti le soir même ». « Un jeune homme l'a offert à son tour à ses hôtes le 25 au soir ».

Ce qui porte à deux le nombre de cadeaux reçus que Samira a donné cette année : « ma fille de 12 ans a eu une peluche, sans plus d'intérêt . Là aussi, elle a fait un heureux », se félicite la mère de famille, adepte du don à toutes les occasions. « Quand je vois des gens qui déposent des affaires sur le trottoir, cela me semble aberrant. Il faut entièrement revoir notre système de consommation » estime-t-elle. Pourquoi, selon elle, vaut-il mieux donner que vendre ces objets ? « J'aime le principe du don et les gens le rendent bien ; cette entraide est formidable », ajoute-t-elle.

Economies

De l'autre côté, Sherazad, 36 ans, consulte l'application de dons pour en bénéficier. C'est ainsi qu'elle a été la première à se signaler pour recevoir un sac à main et d'une paire de chaussures postés sur Geev, une semaine avant Noël. Elle se dit « très satisfaite » des pièces, qui se marient à son style. C'est avant tout pour des questions financières que la jeune femme se tourne vers le don. « Et puis faire connaissance avec ces personnes généreuses, c'est très appréciable ».

« Dans mon cas, les économies sont énormes. Entre les achats de jouets d'occasion et les dons, nous avons gagné 200 euros à Noël », estime Wilfried, 39 ans, à la tête d'une agence de communication et père de quatre enfants. « La plupart du temps, les produits sont de bonne qualité voire neufs. C'est pour cela que j'incite mes proches à donner et à recevoir, quitte à faire la démarche à leur place ». Il indique par ailleurs passer par différents groupes sur Facebook, regrettant « qu'il n'y ait pas tant d'outils que ça ».

Que les raisons des donateurs et des bénéficiaires soient écologiques ou économiques, la réciprocité semble primordiale : « L'an dernier, un voisin m'a donné une Playstation au moment des fêtes. Il m'a dit que je pouvais la vendre mais comme il me l'avait lui-même donné, je n'imaginais pas de me faire de l'argent avec. J'ai donc publié une annonce, à laquelle de nombreuses personnes ont répondu », abonde Samira. Elle confie que le plus dur a été de choisir l'heureux élu. « C'était chronophage. J'ai été vérifié qu'ils avaient eu même donné sur Geev pour éviter les pique-assiette. Tout le monde a quelque chose à donner ! ».

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