
Il faudra être vigilant si la résidence contient du mobilier design, des pièces de collection, des équipements électroniques coûteux et ne pas hésiter à choisir une formule qui permet d'assurer tous les biens correctement. (Pixabay / Vane Monte)
Les propriétaires de résidences secondaires, ou qui décident de louer leurs biens à autrui, doivent vérifier leur assurance. Il existe deux types d'assurance adaptés qui prennent modèle sur l'assurance multirisque habitation. Les tarifs sont similaires mais le niveau de couverture peut varier d'une compagnie à une autre.
Comme une résidence principale, une résidence secondaire – ou un bien loué à autrui – doit être assuré. Il faut bien faire attention aux couvertures qui sont proposées, car elles varient d'un contrat à l'autre, relate Le Monde .
Bien comptabiliser son mobilier
Le contrat multirisque habitation pour une résidence secondaire ressemble à celui proposé pour une résidence principale. Il comprend des garanties pour les dégâts des eaux, les incendies, les catastrophes naturelles ou les cambriolages. Une responsabilité civile y est également adossée. Mais toutes les compagnies ne proposent pas les mêmes garanties, prévient le quotidien.
Pour une même surface de logement, le capital mobilier assuré passe du simple au triple. Il faudra être vigilant si la résidence contient du mobilier design, des pièces de collection, des équipements électroniques coûteux et ne pas hésiter à choisir une formule qui permet d'assurer tous les biens correctement.
Contrat propriétaire non occupant (PNO)
Dans certains contrats, des mesures sont imposées, comme couper l'arrivée d'eau quand vous n'êtes pas dans votre résidence secondaire. Dans le cas contraire, vous ne serez pas indemnisé. Les objets précieux (comme les bijoux) ou les objets laissés dans les dépendances comme les locaux à vélo et appentis peuvent ne pas être couverts.
Pour les biens locatifs situés dans un immeuble en copropriété, il est nécessaire de souscrire un contrat propriétaire non occupant (PNO), prévient Le Monde . « Cette assurance sert notamment à se prémunir contre un risque qui n’est pas couvert par la multirisque habitation du locataire, ou encore en cas de sinistre entre deux périodes d’occupation » , précise la responsable de la branche MRH GMF chez Covéa. Le coût de cette assurance revient à une dizaine d'euros pour un deux-pièces.
Le vice de construction pris en charge
Ce contrat PNO contient des garanties comparables aux assurances multirisques habitations. Un vice de construction est pris en charge par une majorité d'entre eux. Les défauts d'entretien sont également couverts, ce qui représente une garantie supplémentaire lorsque le locataire ne respecte pas le contrat de location.
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