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Assurance vie : les entreprises non-cotées peinent à séduire
information fournie par Boursorama avec Newsgene 11/04/2018 à 09:30

Grâce au projet de loi Pacte, le gouvernement espère rediriger l'épargne en assurance-vie vers le financement des entreprises non-cotées. De leur côté, les assureurs et professionnels du capital-investissement doutent de l'efficacité de la mesure.

Comment orienter l'épargne des particuliers vers les entreprises ? Dans le cadre du projet de loi Pacte, le gouvernement veut favoriser les unités de compte d'assurance-vie investies dans les fonds professionnels de capital-investissement (FPCI). Cette mesure se heurte cependant au scepticisme des professionnels du secteur, rapporte Les Echos.

Permettre au plus grand nombre d'investir

Sur le papier, ce dispositif devrait offrir aux PME et ETI un mode supplémentaire de financement en fonds propres. « Ces fonds permettront d'accroître les investissements dans des entreprises à forte performance, notamment de la French Tech », a déclaré fin mars dernier Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances.

Malgré cet optimisme, plusieurs professionnels du secteur expriment leurs doutes. Difficile de mobiliser massivement l'épargne en assurance-vie avec un dispositif si peu grand public ! La France doit « démocratiser (sa) classe d'actif pour permettre au plus grand nombre d'investir en capital-investissement », estime Jean-David Haas, directeur général de Nextstage AM.

Un domaine réservé aux clients fortunés

Les fonds de capital investissement non-liquides restent « réservés aux investisseurs avertis », note un assureur. La mesure devrait donc se limiter à augmenter les unités de compte en capital-investissement de 5 millions d'euros maximum… Contre 100 millions d'euros actuellement ! Il risque d'y avoir un décalage entre les espérances et la réalité.

Le capital-investissement implique des fonds bloqués pour une durée minimale de quelques années. Cet aspect peut rebuter les clients particuliers, mais aussi leurs assureurs. Par ailleurs, les professionnels du capital-investissement n'aiment pas traiter avec ces investisseurs modestes. Conséquence, le private equity en France reste l'apanage des clients fortunés.

3 commentaires

  • 11 avril 10:06

    Mr Le Maire peut-il me rappeler quelles sommes ou quel pourcentage de son patrimoine il a personnellement investi dans la French Tech voir tout simplement dans des actions "normales"? Quand on a zéro euros investi sur ce type d'investissement, on évite de la ramener et quand je verrais que tous les élus de LREM ont investi une part significative de leur patrimoine dans ce type de produit, j'envisagerai de le faire à mon tour!


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