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Assurance-vie : 3 moyens de récupérer sa mise
information fournie par Café de la Bourse 23/09/2020 à 09:09

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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L'assurance-vie est un véhicule de placement idéal et permet de faire fructifier un capital dans la durée pour en bénéficier par la suite. Pour cela, de nombreuses options permettent à l'assuré de récupérer les sous détenus sur cette enveloppe, à choisir selon les besoins de l'épargnant. Découvrez dans cet article trois moyens de récupérer les sous placés sur un contrat d'assurance-vie et lequel privilégier selon la situation.

Le rachat total

Il s'agit de retirer la totalité des sommes détenues sur le contrat d'assurance-vie. Le retrait total, appelé par les assureurs « rachat » entraîne bien évidemment la clôture de ce dernier. Si votre contrat dispose de 8 ans d'ancienneté et que les sommes détenues sur des contrat d'assurance-vie n'excèdent pas 150 000 euros, vous bénéficiez dès lors d'un avantage fiscal, à savoir une taxation des gains de 24,7 % au lieu de la flat tax à 30 %. Dans ce cas, il sera sans doute plus judicieux de conserver quelques euros sur votre contrat pour ne pas occasionner sa fermeture et donc pouvoir à l'avenir y placer des sous en continuant de disposer de l'avantage fiscal.

Il est donc conseillé de n'avoir recours au rachat total que si votre contrat d'assurance-vie ne bénéficie pas de 8 ans d'antériorité fiscal ou qu'il affiche des performances désastreuses depuis de longues années (mieux vaut un contrat qui gagne taxé à 30 % qu'un contrat qui perd taxé à 24,7 %) ou, bien sûr, que vous avez un besoin urgent et impérieux des sommes détenues sur votre assurance-vie, pour l'achat d'un bien immobilier par exemple. Mais sachez que 1 000 euros voire moins suffisent le plus souvent à garder un contrat ouvert.

Le rachat partiel en une fois et le rachat partiel régulier

Il sera souvent bien plus avantageux de privilégier le rachat partiel, c'est-à-dire le retrait d'une partie des encours détenus sur votre enveloppe. En effet, le rachat partiel ne clôture pas le contrat et ne remet donc aucunement en cause l'antériorité fiscale du contrat et permet ainsi de financer une dépense ponctuelle (achat d'une voiture ou financement des études des enfants par exemple) sans que le contrat d'assurance-vie soit impacté fiscalement.

Attention, pour un rachat partiel, il conviendra de bien définir le montant du rachat, les supports financiers à racheter (fonds euros ? unités de compte ? lesquelles ?) mais aussi le type de rachat. Vous pouvez en effet opter pour un rachat partiel en une fois ou bien en plusieurs fois. Vous pourrez ainsi vous constituer des revenus complémentaires en programmant des retraits d'argent réguliers de votre contrat d'assurance-vie.

L'avance

Enfin, moins connue mais également possible, votre assureur peut vous octroyer une avance sous la forme d'un prêt in fine dont la somme peut représenter jusqu'à 60 % à 80 % des encours détenus sur votre assurance-vie.

Attention, compte tenu du coût de l'opération (le prêt sera assorti d'un taux d'intérêt), vous avez tout intérêt à privilégier cette option si vous pouvez rembourser rapidement l'emprunt. De cette manière, les taux d'intérêts seront relativement faibles et s'avèreront plus profitable qu'un rachat qui induit une taxation des gains, sans compter que l'épargne détenue sur votre contrat continuera de rapporter des sous. Si vous n'avez pas remboursé votre crédit à l'échéance, l'assureur procédera à un rachat automatique sur votre contrat.

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