
Le Mans, par exemple, voit ses prix chuter de 12,6 %. (nattanan23 / Pixabay)
Parmi les 50 plus grandes villes de France, la moitié voit les prix de ses appartements anciens baisser tandis que l'autre moitié observe une hausse. C'est la conclusion d'une collecte de données effectuée par la plateforme Se Loger pour nos confrères de Capital , qui indique une variation allant de -1,1 % à 0,9 % en fonction des villes.
Selon Alexandra Verlhiac, économiste chez SeLoger, cette relative stagnation serait spécifique à cette période de l'année, les achats immobiliers se faisant plutôt au printemps pour un emménagement en été. « Nous sommes entrés depuis la fin septembre dans la période traditionnellement la moins dynamique pour le marché immobilier » , indique-t-elle. Ainsi, selon elle, c'est plutôt la hausse observée dans certains villes qui serait inhabituelle, comme à La Rochelle, Mulhouse et Quimper.
Baisse à Lyon et Bordeaux, hausse à Marseille
D'autres villes observent une dynamique inverse, comme Le Mans par exemple, qui voit ses prix chuter de 12,6 %. Un phénomène qui, d'après Alexandra Verlhiac, s'explique par une augmentation des prix de 32 % après le Covid. « Ils ont commencé à baisser plus tard que dans d’autres villes, à partir de mai-juin 2023 » , explique-t-elle, soulignant l'impact des augmentations des taux de crédit.
A moindre échelle, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Nantes ont aussi vu leurs prix baisser, respectivement de 7,1 à 5,4 %. Des villes comme Bourges et Orléans continuent quant à elle de profiter de l'exode urbain entamé après le Covid, avec encore une augmentation de prix de 4 % sur l'année 2024. Marseille, quant à elle, continue à attirer de nouveaux arrivants et marque une hausse de 3,4 % sur un an.
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