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À quelle typologie d’épargnant appartenez-vous ?

information fournie par Mingzi 14/12/2021 à 09:30

A quelle typologie d'épargnant appartenez-vous selon les critères de l'AMF ? ( Crédits 123RF)

A quelle typologie d'épargnant appartenez-vous selon les critères de l'AMF ? ( Crédits 123RF)

Dans son baromètre de l'épargne, l'AMF met en exergue 4 typologies d'épargnants basées sur leurs préoccupations d'épargne, leur aisance à l'égard des placements et leur intérêt pour les placements en actions. À quelle typologie d'épargnant appartenez-vous ?

Les « experts aisés » : 24 % des Français

Les « experts aisés » sont âgés en moyenne de 48 ans et sont, pour deux tiers d'entre-eux, des hommes. Ils sont le plus souvent mariés et appartiennent à une catégorie sociale supérieure (CSP +). Les revenus de leur foyer sont relativement élevés : 4.400 euros par mois contre 2.900 euros en moyenne pour les autres. Ils sont plus de la moitié à être confiants dans l'évolution de leur propre situation financière (contre seulement 27 % pour le reste des Français).

Leur patrimoine financier moyen s'élève à 73.000 euros, soit près de deux fois le patrimoine financier moyen des autres Français. Ils détiennent des fonds d'actions (37 %) et des actions individuelles (43 %). Ils sont prêts à accepter de prendre un risque sur une partie de leurs placements (87 % des répondants contre 29 % en moyenne dans le reste de la population) et sont bien moins sensibles au critère de la disponibilité de l'argent placé que les autres Français. Ils se tiennent informés de l'actualité des marchés financiers (97 % d'entre eux, contre 37 % des autres Français) et s'intéressent aux placements en actions (80 % contre 12 %). D'ailleurs, ils sont 65 % à avoir confiance en ces placements (contre 11 %).

Ils sont particulièrement préoccupés par la préparation de leur retraite et cherchent à faire fructifier leur patrimoine.

Les « détachés réfractaires » : 29 % des Français

Les « détachés réfractaires » sont un peu plus âgés que les « experts aisés » : ils ont 54 ans en moyenne et sont souvent retraités. Ils se montrent hostiles à toute prise de risque en matière de placements. Ils sont moins souvent confiants que les autres quant à l'évolution de leur situation économique et financière (29 % contre 35 % pour les autres), préoccupés par la crainte de devoir faire face à des dépenses imprévues ou le risque de perte d'autonomie plus tard. Les placements en actions ne les intéressent pas et ils n'envisagent pas d'y souscrire.

Les « fragiles inquiets » : 24 % des Français

Les « fragiles inquiets » sont âgés en moyenne de 49 ans. Il s'agit d'une catégorie plus féminine, au taux de divorce plus élevé que l'ensemble des Français et plus souvent CSP -. Leurs revenus sont plus faibles que la moyenne et ils sont inquiets quant à l'évolution de leur situation financière (41 %), d'autant plus qu'ils rencontrent des difficultés à épargner. Ces personnes ne semblent pas en situation de pouvoir bloquer une épargne sur le long terme et de la diversifier en actifs risqués. Elles sont par conséquent éloignées du domaine de la bourse et ont le sentiment de mal s'y connaitre en matière de placements (90 % contre 54 %).

Les « jeunes peu connaisseurs » : 23 % des Français

Les « jeunes peu connaisseurs » sont plus jeunes : ils ont en moyenne 40 ans et 47 % d'entre eux ont moins de 35 ans. Ce sont généralement des actifs et ils sont relativement confiants dans l'évolution de leur situation financière. Leur principale préoccupation est de préparer un projet professionnel. Ils ont le sentiment de mal s'y connaitre en matière de placements financiers (85 % contre 55 % pour le reste de la population). Toutefois, bien qu'ils ne sachent pas réellement se positionner sur les placements en actions, leur désintérêt ou leur manque de confiance envers ce type d'actif est moins marquée. Ainsi, s'ils n'envisagent pas d'investir à court terme (62 % contre 57 %), ils se montrent plus ouverts à plus long terme (24 % contre 15 %).

3 commentaires

  • 14 décembre 10:28

    N'oubliez pas ce ne sont que des moyennes et en plus ramené au pourcentage des individus. Dit autrement cela ne veut rien dire.Mais l'étude est tronquée ou pas assez détaillée car les placements il y en a plein qui ne sont même pas répertoriés ; que souvent bien peu connaissent. Les SCPI par exemple existent depuis 1960 mais bien peu ont souscrit à cette époque là.


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