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À quand la voiture autonome ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 06/12/2019 à 08:30

Il y a déjà de nombreuses années que l’on en parle, mais les contraintes techniques et juridiques ralentissent le processus. La voiture autonome est pourtant plus que jamais d’actualité même si le chemin sera sûrement plus long en France qu’en Allemagne ou certains modèles sont déjà prêts. Quant aux États-Unis, Elon Musk a d’ores et déjà annoncé ses premiers « robotaxis » Tesla pour l’année prochaine.

iStock-imaginima

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La voiture autonome allemande déjà prête

Si pour sortir un véhicule totalement autonome, il faut en France réunir une commission ad hoc, les Allemands ne s’embarrassent pas autant et ont déjà un (ou plusieurs) coup(s) d’avance sur nous. Leur modèle phare, baptisé ESF 2019 (Experimental Safety Vehicle, véhicule expérimental de sécurité) et qui ambitionne de devenir LA voiture de 2024, a été présenté au dernier salon de Francfort. Les journalistes de Capital l’ont essayé. La carrosserie est celle du grand SUV Mercedes GLE électrique. Volant et pédalier disparaissent dans l’habitacle une fois le pilotage automatique activé. Le conducteur devenu passager y gagne donc en espace et en confort. Côté sécurité, l’ESF embarque, en plus des ABS, Airbags et contrôle de stabilité ESP d’usage, quelques nouveautés étonnantes. Si la priorité n° 1 reste la détection des piétons et des cyclistes alentour grâce à des radars qui scannent les environs et détectent les comportements, l’ESF est également doté d’un énorme écran à cristaux liquides en guise de lunette arrière et de LED dans les pare-chocs afin de donner des informations aux autres conducteurs. Enfin, le constructeur allemand a mis au point un siège bébé ultra-intelligent qui va jusqu’à mesurer sa fréquence cardiaque !

Les robotaxis Tesla en circulation en 2020 ?

Aux États-Unis également, malgré quelques expériences désastreuses et le scepticisme de certains constructeurs comme Ford, la voiture autonome gagne du terrain. Et celui qui en a fait un de ces chevaux de bataille, c’est Elon Musk. Le patron de Tesla continue d’y croire et à investir des millions de dollars. Il a ainsi annoncé, lors d’une présentation à ses actionnaires en avril dernier, la création d’un processeur inédit qui combine un système de vision à un apprentissage neuronal à partir des données collectées. « Toutes les Tesla produites à partir de maintenant ont tout ce qu’il faut pour la conduite entièrement automatique. Tout ce qu’on a besoin de faire, c’est d’améliorer le logiciel » a déclaré M. Musk. L’idée du fantasque entrepreneur américain est de lancer « les premiers robotaxis opérationnels l’année prochaine ». « Tout le système a été conçu (en ce sens) depuis octobre 2016 », a expliqué le patron de Tesla qui a déjà prévu l’application dédiée qui permettra de commander son robotaxi ou de laisser son propre véhicule autonome aux « amis, collègues et amis sur les réseaux sociaux ».

Les degrés d’autonomie

Il existe actuellement 4 niveaux concernant les voitures autonomes. Les niveaux 1 (qui correspond au régulateur de vitesse adaptatif et à l’assistance au maintien dans la voie) et 2 (qui ajoute l’aide au stationnement et le système de dépassement automatisé) sont déjà autorisés en France. Le niveau 3 (conduite autonome sur autoroute) devrait arriver en 2020, alors que le niveau 4, qui correspond à une totale autonomie sauf cas exceptionnels (mauvaise météo ou chaussée dégradée) et déjà actifs en Allemagne, devra attendre 2022.

4 commentaires

  • 06 décembre 10:25

    et franchement, 3000 morts de moins sur les routes, c'est 3000 chômeurs de plus , où est l'intérêt ?


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