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À Paris, les prix immobiliers ont plus grimpé qu’à Londres et New York
information fournie par Le Figaro 22/12/2018 à 07:00

INFOGRAPHIE - Si les prix immobiliers de la capitale française n’ont pas rattrapé ceux de New York ou de la capitale britannique, ils ont été multipliés par 3,9 en 19 ans contre 3,6 à Londres et 2,1 à New York.

La population, la surface de la ville et la densité urbaine sont très différentes mais Paris, Londres et New York partagent une série de points communs rendant utile la comparaison des marchés immobiliers de ces trois métropoles internationales. Les notaires du Grand Paris se sont penchés sur la question dans leur dernière note de conjoncture. Ils ont constaté que Paris, la plus petite des trois cités (2,2 millions d’habitants contre 8,6 millions à New York et 8,8 millions à Londres) reste la moins chère du trio. La transaction moyenne dans la capitale française y est estimée à 513.000 euros contre 530.000 euros outre-Manche et 590.000 euros du côté de la Grosse Pomme.

L’étude relève cependant que derrière ces chiffres assez proches se cachent de sacrées disparités. Du fait de sa petite taille, Paris propose des prix bien plus homogènes que Londres et New York. Du quartier le moins recherché au plus huppé, les tarifs vont du simple (240.000 euros pour un logement à la Chapelle, dans le 18e arrondissement) au quadruple (1 million et plus du côté d’École militaire dans le 7e) alors que l’échelle va de 1 à 10 dans les deux autres villes. À New York, 271.000 euros sont suffisants pour s’offrir un logement dans Port Ivory (Staten island) quand il faut 2,6 millions pour se loger dans Tribeca. Même différence à Londres entre les 340.000 euros à débourser à Abbey, dans le quartier Barking and Dagenham contre 3,28 millions pour le très recherché Knightsbridge and Belgravia.

À New York, les prix suivent l’évolution du marché national

Au-delà des prix absolus, on note surtout que c’est Paris qui a connu la plus forte hausse des prix depuis 1999: ils ont été multipliés par 3,9 contre 3,6 à Londres et 2,1 à New York. Jusqu’en 2005, les trois métropoles ont connu des évolutions de prix très comparables avant de diverger. New York a été affectée durablement par la crise des subprimes quand Paris n’en a senti les effets que durant 3 ans. De son côté, Londres a enregistré une hausse continue des prix de l’immobilier de 2008 à 2015, avant le coup de frein. Par ailleurs, on remarque que l’évolution du marché new-yorkais se cale parfaitement sur le reste du pays là où Londres et plus encore Paris sont totalement déconnectés.

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