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Tuto Finance : connaissez-vous réellement la différence entre action et obligation ?
information fournie par aufeminin 03/05/2025 à 09:25

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Découvrez la différence entre action et obligation pour mieux répartir votre épargne entre placements dynamiques et solutions plus stables selon vos besoins.

Sous leurs airs techniques, les produits financiers racontent des histoires bien différentes. Derrière la différence entre action et obligation, on trouve deux logiques presque opposées : d'un côté, l'espoir de croissance et de rendement, de l'autre, la recherche de stabilité et de revenus réguliers. Ces deux piliers de l'investissement dessinent des trajectoires distinctes pour faire fructifier une épargne, avec leurs règles, leurs promesses… et leurs limites.

Deux façons de faire travailler son argent, deux logiques à comprendre

Quand on entend parler de placements, les mots “action” et “obligation” reviennent souvent. Mais derrière ces termes un peu intimidants se cachent en réalité deux manières très différentes de placer son argent. L'une permet d'entrer dans le capital d'une entreprise, l'autre de lui prêter de l'argent. Et non, ce n'est pas du tout la même chose.
En achetant une action, on devient un peu propriétaire d'une entreprise. Si elle marche bien, on peut toucher une part de ses bénéfices – ce sont les fameux dividendes – et revendre l'action plus chère que son prix d'achat. Mais si elle traverse une mauvaise passe, la valeur peut chuter, et les dividendes s'envoler.
L'obligation, elle, fonctionne plus comme un prêt. Vous prêtez de l'argent à une entreprise ou à un État, qui s'engage à vous verser des intérêts réguliers (les “coupons”) et à vous rendre la somme au bout d'un certain temps. Moins de surprise, donc, mais des gains souvent plus modestes.

Actions, obligations : pas le même effet sur votre épargne

Entre 1926 et 2017, les actions américaines ont rapporté en moyenne 10,3% par an. C'est tentant. Mais elles ont aussi connu des années très compliquées : -43% en 1931, par exemple. Les obligations, sur la même période, ont affiché un rendement plus doux, autour de 5,4% par an, avec une baisse maximale de 8% en 1968.
Concrètement, les actions bougent beaucoup : elles montent, elles descendent, parfois brutalement. Mais elles peuvent rapporter gros. À l'inverse, les obligations évoluent plus doucement, avec des revenus souvent réguliers. On sait à peu près où on va, à condition que l'émetteur soit solide.
Certaines obligations sont très sûres (comme celles émises par l'État français), d'autres beaucoup moins. On parle alors d'obligations “spéculatives”, plus risquées mais avec un taux d'intérêt plus élevé. Pour y voir plus clair, les agences de notation financières leur attribuent une note, de AAA (très sûr) à D (en défaut de paiement).

Mixer les deux pour avancer à son rythme

Pas besoin de choisir son camp. Action ou obligation, les deux ont leur place dans une épargne bien construite. Ce qui compte, c'est de les adapter à ses projets, à son niveau de risque acceptable et à sa durée de placement.
Les actions, plus dynamiques, sont souvent conseillées quand on a du temps devant soi. Elles peuvent valoriser un capital sur plusieurs années. Les obligations, elles, peuvent sécuriser une partie de son épargne, ou permettre de recevoir des revenus réguliers. L'une ne va pas sans l'autre : ensemble, elles équilibrent votre portefeuille.
Pour les détenir, plusieurs options existent : un compte-titres, un Plan d'Épargne en Actions (pour les actions européennes), un contrat d'assurance vie, ou un Plan d'Épargne Retraite. Il est aussi possible d'investir à travers des ETF ou des fonds qui combinent les deux, sans avoir à choisir soi-même chaque titre.
Et si vous débutez ? Il n'y a pas de honte à commencer petit. L'important, c'est de comprendre ce que vous achetez et pourquoi. Action ou obligation, votre argent mérite d'être placé en connaissance de cause.

Sources : Goodvest Cashbee

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