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Tous les avantages à partir plus tard à la retraite
information fournie par Boursorama avec LabSense 19/04/2019 à 13:30

Depuis la réforme des retraites au 1er janvier 2019, la fusion des régimes Agirc-Arrco et la mise en place du malus/bonus, il est plus que conseillé de travailler un peu plus longtemps que la durée requise pour bénéficier de la retraite à taux plein. Pour éviter le malus ou mieux obtenir un bonus, le salarié est fortement encouragé à travailler 1, 2, 3 ou 4 ans de plus. Avec la possibilité de voir en outre sa retraite de base et sa complémentaire majorées. Explications.

iStock-MangoStar_Studio

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Le système de malus/bonus

Depuis cette année et la fusion des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, tous les salariés nés à partir de 1957 voient leur système de retraite changer. En effet, même s'ils ont réuni le nombre de trimestres nécessaires pour partir à la retraite à taux plein, et même davantage à l'âge de 62 ans, un malus leur sera imputé s'ils décident de partir immédiatement en retraite. Ce malus, fixé à 10 % du montant de la retraite complémentaire, sera toutefois temporaire et ne s'appliquera que pendant 3 ans et au maximum jusqu'à 67 ans. Pour y échapper, il faudra travailler au minimum un an de plus. En prolongeant son activité de deux ans, le retraité aura alors droit à un bonus de 10 % sur sa complémentaire, de 20 % pour trois ans de plus et de 30 % pour quatre ans de travail supplémentaire. Ce bonus ne sera toutefois accordé que pendant la première année de retraite.

Lire aussi : Retraites complémentaires Agirc-Arrco: le dispositif de minoration/majoration

Une meilleure retraite

En continuant à travailler au-delà de l'âge requis, les futurs retraités bénéficieront en outre d'une majoration de leur retraite de base. Appelée surcote, son taux est de 1,25 % par trimestre supplémentaire cotisé. Ceux qui travailleront un an de plus profiteront alors de 5 % de surcote, deux ans de plus de 10 % de surcote et ainsi de suite, sans limites de temps. Autre avantage, plus le salarié travaillera longtemps, plus il cumulera de points de retraite dans son régime complémentaire. Son montant en sera ainsi valorisé, a fortiori en fin de carrière, période pendant laquelle l'on obtient en général davantage de points qu'en début d'activité. Il est à noter que la fusion des deux régimes de retraite complémentaire n'aura aucune conséquence sur les retraités qui perçoivent déjà leur pension.

Une indemnité plus élevée

Travailler plus longtemps vous permettra en outre de pouvoir prétendre à une indemnité de départ à la retraite plus élevée. Rappelons que l'indemnité légale est d'un demi-mois pour 10 ans d'ancienneté dans l'entreprise, d'un mois pour 15 ans et de deux mois après 30 ans. En outre, en cas de mise à la retraite par l'employeur, à partir de 67 ans et avec l'accord du salarié, l'indemnité légale devient bien plus intéressante. Elle est en effet d'un quart de mois de salaire par année d'ancienneté pour les 10 premières années et d'un tiers pour chaque année en sus. Une indemnité qui sera en plus totalement exonérée d'impôt et de cotisations sociales.

21 commentaires

  • 27 avril 12:00

    De toute façon, avec la non revalorisation des retraites, mieux vaut partir plus tard, pour qu'il reste quelque chose pour vivre, après 10 ans de retraite, non indexée.


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