En métropole, les bailleurs ne pourront pas augmenter les loyers de plus de 2,47 % entre octobre et décembre 2024. (illustration) (Sephelonor / Pixabay)
« Le loyer peut être révisé à l'initiative du bailleur une fois par an, à la date indiquée sur le bail, ou à la date anniversaire du contrat si une clause du bail le prévoit » , indique l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil). Mais le propriétaire ne peut pas faire n'importe quoi : il doit respecter l’indice de référence des loyers (IRL). L’Insee a publié ce mardi 15 octobre l’IRL du 3e trimestre 2024, rapporte Capital . Cette donnée fixe l'augmentation maximale que peut appliquer le bailleur entre octobre et décembre 2024. Elle est indexée sur l’évolution des prix à la consommation au cours des 12 derniers mois, hors tabac.
Pour le troisième trimestre, en métropole, il s’établit à 144,51, soit une hausse de 2,47% par rapport au 3e trimestre 2023. Cela signifie que le propriétaire pourra appliquer une hausse de 2,47 % pour un bail renouvelé en cette fin d'année.
Les augmentations plafonnées en cas de fortes inflations
Des mécanismes ont été mis en place pour éviter une flambée des loyers en cas de forte inflation, comme ce fut le cas ces derniers mois. L'IRL a été plafonné à 3,5% entre le deuxième trimestre 2023 et le premier trimestre 2024 rappelle Capital . Sans ce « bouclier loyer » voté en juin 2022, les locataires auraient pu subir une hausse comprise entre 4 et 5 %.
L'encadrement des loyers, instaurés dans certaines grandes villes comme Paris, est un autre dispositif visant à contenir l'augmentation. Un bailleur qui ne respecte les règles peut se voir infliger une amende de 5 000 euros.
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